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Le sport automobile au sein du développement durable

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Par   •  18 Novembre 2020  •  Dissertation  •  3 689 Mots (15 Pages)  •  649 Vues

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LE SPORT AUTOMOBILE AU SEIN DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Année 2020-2021

Projet de cohésion

3A Promotion 2020/2021

Groupe 9

Table des matières

I-        Introduction        2

II-        L’environnement        3

A.        Pollution générée par les pneumatiques        4

B.        Pollution générée par le moteur        5

III-        Économie        6

IV-        Social        7

A.        Évolutions techniques apportées par le sport automobile        7

B.        L’avenir du sport Automobile        9

V-        Conclusion        10

  1. Introduction

         Lors de ce projet de cohésion, nous avons comme objectif d’étudier le développement durable dans un domaine. Pour rappel, le développement durable est la philosophie dans laquelle nous créons des besoins sans altérer le futur des prochaines générations. Le développement durable se divise en trois grandes parties : économie, social et environnement. Bien que ce concept ne soit pas nouveau, c’est seulement depuis une dizaine d’années qu’il prend véritablement du sens.                                                                                                      

En effet, si pendant longtemps consommer était associé à la joie de vivre, aujourd’hui il signifie pollution. Il est impossible de ne pas avoir entendu parler du réchauffement climatique et de ses effets. Il est impératif pour que l’espèce humaine perdure de “voir les choses en vert” et à long terme. Le développement durable n’est plus une option mais une nécessité. Après ce bref résumé de notre projet et de la notion développement durable, notre groupe a dû sélectionner un sujet.

C’est pourquoi nous avons décidé d’étudier le sport automobile. Ce sport est apparu en France à la fin du 19ème siècle et n’a, depuis, cessé de se développer dans le temps. Il est certainement le sport qui se doit d’évoluer au plus vite vis-à-vis de son impact environnemental. C’est pour cela que le développement durable est au cœur de ses réflexions et que nous l’avons sélectionné. Ainsi, le sport automobile est un exercice où les pilotes s’affrontent sur piste. Le but est de rallier l’arrivée le plus vite possible. Pour cela, chaque équipe se doit d’avoir une voiture rapide et endurante afin de ne pas avoir de problème durant la course. La FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) fixe d’importants cahiers des charges aux écuries pour ne pas avoir des débordements abusifs des moyens employés.  Cependant avant les années 2000, les évolutions techniques s'orientaient seulement vers la performance en fermant les yeux sur le coût et les impacts environnementaux. Or comme nous l’avons précisé, le développement durable est un développement qui répond à des besoins d’aujourd’hui sans endommager les générations futures.

Nous pouvons s’interroger sur le fait suivant : En quoi la Formule 1 s’inscrit-elle dans le développement durable ? Pour répondre à cette problématique, nous avons divisé en plusieurs parties notre réponse. Dans un premier temps, nous verrons l’impact de la Formule 1 sur l’environnement. Ensuite, dans un second temps, nous observerons les économies effectuées par ce sport. Finalement, nous verrons le rôle du sport automobile dans notre société.

  1. L’environnement

Dans cette partie nous allons observer, quels sont les changements du sport automobile pour permettre d’améliorer l’environnement.

  1. Pollution générée par les pneumatiques

Tout d’abord, la dégradation des pneus est l’une des principales sources de pollution d’un véhicule motorisé. Ceux-ci étant composés principalement de caoutchouc, d’acier et de textile, ils ne sont pas dangereux pour l’homme mais se dégradent très lentement et peuvent être toxique pour l’écosystème.

Lors du déplacement d’un véhicule, il existe 5 forces majeures (force de résistance au roulement, force aérodynamiques, force de frottements internes, force de gravité, force d’inertie) qui s’opposent au mouvement de celui-ci. Il apparaît alors une résistance au roulement qui a pour effet d’émettre des particules fines issues du pneu qui sont extrêmement nocives pour l’environnement. D’une autre part, cette résistance au roulement pousse le moteur à consommer plus de carburant ou à décharger une batterie plus rapidement, engendrant une consommation d’énergie plus importante.

Par ailleurs, pendant de nombreuses années les pneus étaient souvent laissés à l’abandon dans la nature où ils mettent 600 ans pour disparaitre. Aujourd’hui grâce à la politique du développement durable, le monde du sport automobile se doit de trouver une solution pour éviter cette pollution trop importante. En effet, entre les essais et les changements de pneus pendant les courses, chaque voiture utilise en moyenne 13 trains de 4 pneus pour chaque Grand Prix. Le recyclage est une solution efficace et indispensable dans ce sport. Il peut être présent sous différentes formes : réutilisation de la matière, deuxième vie totalement différente pour les pneus usagé.


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La tendance écologique d’aujourd’hui pousse la FIA à faire évoluer son cycle de production en pneumatique. En effet, réduire l’impact environnemental de la production permet de diminuer le coût écologique global d’un pneu. Ces tâches sont d’autant plus importantes que le CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d'Études de la Pollution Atmosphérique), organisme chargé par le gouvernement de réaliser l’inventaire national des polluants atmosphériques, recense 7 millions de décès par an dans le monde dû aux particules fines. Ces particules fines sont la source de cancer et de maladies respiratoires. L’ensemble des transports motorisés aurait émis en 2016 plus de 15 000 tonnes de PM10 (type de particule en suspension) qui sont des poussières toxiques de l’ordre du microns. Malheureusement, à ce jour, il n’existe aucune solution radicale concernant l’émission des particules fines dans l’atmosphère. Nous noterons cependant qu’en Formule 1, les véhicules sont rendus plus légers notamment pour leurs performances mais aussi pour réduire la résistance au roulage ce qui diminue les projections de particules fines. Dans l’exemple des compétitions de Formule 1, les pneus s’usent plus rapidement pendant certaines phases de la course rendant ainsi le pilotage important énergétiquement parlant. Une meilleure gestion du pilotage sera beaucoup moins usante pour les pneus offrant ainsi une économie d’énergie importante.

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