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Jeux olympiques dans l’antiquité

Analyse sectorielle : Jeux olympiques dans l’antiquité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 958 Mots (8 Pages)  •  817 Vues

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THEME DU SPORT :

1) Jeux olympiques dans l’antiquité :

Tout a commencé en Grèce, dans le Péloponnèse, il y a 3 000 ans environ. Des concours sportifs étaient organisés à Olympie et étaient désignés d’après le nom du site, soit les « Jeux Olympiques ». On ne sait pas exactement quand ils ont commencé, mais la date de 776 av. J.-C. est souvent citée dans les sources écrites. Ces Jeux avaient lieu au même endroit, tous les quatre ans. Cette période de quatre années a pris le nom d’«Olympiade » et servait de système de datation : le temps ne se comptait pas en années, mais en Olympiades.

Les Jeux panhelléniques Les Jeux organisés à Olympie furent à l’origine des Jeux panhelléniques. Ces derniers englobaient :

– les Jeux d’Olympie (Jeux Olympiques)

– les Jeux de Delphes (Jeux Pythiques)

– les Jeux de l’Isthme (Jeux Isthmiques)

– les Jeux de Némée (Jeux Néméens)

Les Jeux Panhelléniques avaient la particularité de rassembler le monde grec (pan = tout, hellène = grec) à une époque où la Grèce n’était pas encore un État mais était formée de cités-états (communautés politiquement et économiquement indépendantes). De la Grèce et de ses colonies (Italie, Afrique du Nord et Asie Mineure), les gens se déplaçaient pour participer ou assister aux Jeux, animés par un sentiment commun : leur appartenance à une même culture et à une même religion. Les quatre Jeux Panhelléniques n’avaient jamais lieu la même année.

Il est difficile de connaître les raisons exactes qui ont permis la naissance des Jeux. Il existe de nombreuses versions tentant d’expliquer leur origine. La mythologie se mêle à l’histoire, et on explique souvent les événements vécus à cette époque comme des conséquences de l’intervention des dieux.

À l’occasion des Jeux Panhelléniques, une trêve sacrée était proclamée.

Les Jeux Panhelléniques avaient un caractère religieux très important. Chacun des Jeux était célébré en l’honneur d’un dieu précis :

– Zeus, le roi des dieux, à Olympie et à Némée

– Apollon, le dieu de la lumière et de la raison, à Delphes

– Poséidon, le dieu de la mer et des chevaux, à l’Isthme Lors des concours sportifs, on considérait que la victoire était accordée par les dieux.

➢ Gymnastique et éducation : Lorsque les Athéniens élaborèrent une doctrine éducative au cours du 5ème siècle, en cherchant à y intégrer les activités corporelles, ils se trouvèrent par conséquent en face de trois gymnastiques plus ou moins distinctes les unes des autres :

- la gymnastique militaire,

- la gymnastique médicale

- la gymnastique sportive.

Au cours de cette époque, la démocratie remplaçant l'organisation aristocratique et le peuple ayant reçu les droits réservés jusque lors aux Kouroi, l'exigence démocratique assurera la création d'une éducation collective. Désormais trois maîtres (le cithariste, le grammairien et le maître de gymnastique ou pédotribe) vont se partager l'éducation des enfants.

Mais comme le grammairien ne dispensa qu'une éducation rudimentaire, l'éducation se limita principalement à l'enseignement de la musique et de la gymnastique. L'éducation fut, en effet, très vite et étroitement liée au gymnase dans lequel elle était dispensée.

➢ Gymnase et la palestre : Le gymnase fut, à l'origine, un établissement exclusivement réservé aux activités physiques. Il se présentait sous la forme d'une grande pelouse dont une partie était aménagée en pistes; parfois couvertes (les xystes), elles permettaient un entraînement par mauvais temps.

De chaque côté des pistes se trouvaient des aires de sauts et de lancers, ainsi qu'un parc planté d'oliviers où pouvaient circuler les orateurs entourés de leurs élèves. A proximité du gymnase se dressait la palestre, c'est-à-dire un bâtiment disposant d'une grande cour intérieure recouverte de sable fin. Sur cette cour s'ouvrait un certain nombre de salles de déshabillage, de bains, de massage, de sudation et de jeux.

La palestre était, semble-t-il, soit un moment indépendant, soit une partie du gymnase, qui se distinguait de ce dernier par l'absence du xyste, parce que la course n'y était vraisemblablement pas pratiquée.

Au 4ème siècle le gymnase se transformera et certaines salles seront réservées à l'enseignement intellectuel, essentiellement philosophique et militaire. Si bien que le gymnase devient à la fois un lieu d'exercice physique et un rendez-vous pour les savants les plus éminents.

Les exercices pratiqués à la palestre comportaient le saut en longueur avec haltères, des luttes, des jeux d'adresse avec des cerceaux ou ballons, des mouvements d'assouplissement et diverses formes d'attaques et de défense, alors qu'au gymnase on s'adonnait principalement au pentathle, pugilat ou au pancrace, ce dernier sport constituant un spectacle extrêmement barbare.

A ces formes de lutte s'ajoutèrent rapidement des concours d'éloquence, de poésie, de beauté musculaire, de sorte que l'éducation va désormais lier deux aspects complémentaires de la formation de l'homme qui étaient jusqu'alors indépendantes : la gymnastique et l'instruction.

Dans cette éducation, la gymnastique occupe une place prépondérante en raison de l'influence du philosophe Platon. Celui-ci considérait en effet qu'il n'y avait pas une gymnastique militaire, une gymnastique médicale et une gymnastique sportive, mais seulement trois usages complémentaires des mouvements du corps procédant toutes d'une même source, le Bien.

Mais ces différentes formes d'activités corporelles se dissocièrent peu à peu, connurent des évolutions particulières et se développèrent d'autant plus rapidement que leur croissance' n'était plus limitée par des considérations générales.

➢ L’athlétisme professionnel : Engageant le prestige de la cité qu'ils représentaient, les champions de l'époque se voyaient attribuer des revenus

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