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Dopage sportif

TD : Dopage sportif. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Janvier 2019  •  TD  •  5 627 Mots (23 Pages)  •  857 Vues

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     Le dopage dans le monde sportif

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        Comment comprendre et prévenir le dopage sportif

Lis Elodie

Sivanand Kirusaan

Nguyen Anhthu

SOMMAIRE :

Introduction

I/ Evolution du dopage

  1. Sport et performance
  2. Le dopage institutionnalisé
  3. Les motivations du dopage

II/ Dopage : règlementation et prévention

  1. Le dopage, une pratique prohibée
  2. Les produits dopants
  3. L’esprit et la règle : le dopage est une ruse sportive
  4. Le dopage génétique
  5. Prévention : comprendre le risque

III/ Lutte contre le dopage

  1. Coexistence du suivi médical et de la lutte contre le dopage
  2. Organisation de la lutte contre le dopage
  3. AFLD : Processus de contrôle

Introduction :

        Nous avons choisi de traiter le sujet du dopage sportif afin de mieux comprendre les causes de ce phénomène et ce qui pousse réellement le sportif à user de produits dopants malgré les dangers de cette pratique.

        La notion de dopage se réfère à l’utilisation des substances et méthodes ayant pour objectif d’améliorer sa performance sportive. Malgré les effets néfastes des substances dopantes pour la santé, leur utilisation est courante, à la fois chez les professionnels et les amateurs du sport.

        L’Homme à des capacités physiques qu’il ne peut pas dépasser, c’est pour cela qu’il peut avoir recours à des pratiques illégales : le dopage, qui permet donc à ses consommateurs de se dépasser physiquement et intellectuellement.

I/ Causes et objectifs

  1. Sport et performance

. Quête de la performance

        Le dopage n’a pas toujours posé problème. Jusqu’à la fin du XIXe, le sport n’était qu’un passe-temps, il n’y avait pas de championnats, pas de classements : il s’agissait uniquement de donner le meilleur de soi-même, sans entraînement ni préparation physique.

        Le dopage n’apparaitra que tardivement, dans les années 1960. Progressivement, l’organisation des sports invente des espaces (stades, vélodromes…) et des temps (championnats, olympiades). Le recours à des produits permettant de repousser la fatigue, d’atténuer la douleur ou de donner un petit remontant aux sportifs est alors considéré comme un coup de pouce tout à fait légitime et bien compréhensible au regard des efforts endurés.

. La reconnaissance

        La société sportive contemporaine valorise le résultat. S’il ne gagne pas, le sportif possédant d’énormes qualités physiques, des capacités hors-normes à s’entraîner et à se dépasser intéresse rarement les médias. C’est la victoire et la médaille qui les intéresse. Le sportif est généralement évalué et valorisé en fonction du classement et non de sa progression et de ses performances personnelles.

        Ainsi, le sportif à la recherche d’une reconnaissance sociale comprend très vite que sa principale motivation doit être de progresser pour battre ses adversaires. Le sportif se donne alors comme objectif un résultat dans une compétition et non une performance personnelle.

        Si l’objectif est principalement un résultat ou une reconnaissance, les ressentis ne sont plus une priorité et les douleurs et fatigues sont alors perçues comme des ennemis : La fatigue n’est plus une composante de l’entraînement mais quelque chose à faire disparaître rapidement. La douleur n’est plus un signal d’alerte envoyé par le corps mais un ressenti à éliminer. Le corps n’est alors plus écouté ni respecté.

        Un sportif prend un produit dopant en vue d’accroître sa performance ou d’atténuer les effets secondaires de la production de performances. C’est donc le culte de la performance et de l’efficacité qui amène le sportif à devenir un « homme compétitif » dans une société de compétition généralisée.

. La médecine du sport : une médecine de performance ?

        La médecine du sport est une spécialité récente : elle s’est intéressée au sport à la fin du XIXe siècle, puis, avec le progrès du sport, elle s’est préoccupée de l’accompagnement du sportif jusqu’à l’optimisation de la performance.

        La médecine du sport définie deux types de médecines : d’un côté une science qui s’appuie sur la médecine, de l’autre côté des médecins plus proches des sportifs qui comprennent les contraintes auxquelles ils sont confrontés et manifestent de l’empathie vis-à-vis de la prise de produits. La plupart des médecins sont à l’écoute des sportifs, ils s’investissent énormément pour prévenir les risques pour la santé des sportifs mais, parfois, sous l’emprise des contraintes et des attentes « extraordinaires » du haut niveau, ils jouent avec la déontologie et avec les règles de bonnes pratiques médicales.

        Certains médecins présentent moins d’empathie pour les sportifs : ils respectent une éthique médicale de prévention justifiant les limites posées dans leur accompagnement du sportif. Le rôle du médecin est de protéger la santé du sportif, il n’est pas là dans le but d’améliorer ses performances, surtout si les moyens sont susceptibles de nuire à sa santé.

        Certains profils médicaux approuvent la médecine du sport comme une médecine de la performance avec le risque de dérive et de positionnement non éthique pour des raisons de volonté d’aide au sportif par empathie ou d’intéressement aux gains.

        Les médecins du sport ont alors toute leur place dans un environnement dédié à la performance, mais l’accompagnement du sportif dans la recherche de performance doit être éthiquement positionné pour protéger le sportif, parfois contre lui-même.

Le dopage, une pratique dangereuse pour la santé :

        A partir des années 1990 à propos des révélations nombreuses et variées et des débats sur le dopage, le Conseil National de l’Ordre des Médecins a toujours précisé aux médecins des sportifs et aux sportifs eux-mêmes que le dopage est une pratique dangereuse pour la santé et parfois pour la vie de celui qui s’y soumet.

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