Résumé Les âmes Croisées - Bottero
Commentaire d'oeuvre : Résumé Les âmes Croisées - Bottero. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Novembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 322 Mots (2 Pages) • 675 Vues
Nawel vit à Jurilan, le royaume des douze cités. Aspirante comme ses amis Philla et Ergaïl, elle va choisir la caste correspondant à ses aspirations profondes pour le reste de sa vie. Tout indique qu'elle entrera, selon le désir de ses parents, chez les prestigieuses Robes Mages. Mais Nawel s'interroge sur sa place dans cette caste et sur la voie qu'elle doit suivre...
L’action se déroule dans un monde fantastique. Ce n’est plus le monde d’Ewillan, c’est celui de Nawel (dont le prénom est quasiment l’anagramme). Ce monde est celui qui oppose une caste de privilégiés, les Perles, qui ont absolument tous les pouvoirs et surtout, tous les droits, sans aucune exception, aux Cendres, sur lesquels reposent tout le travail de la Cité – et tous les châtiments. Ce monde est rempli de dangers : les Barbares, à l’ouest, les Fangs, ou pire, la cité des Anciens, dans laquelle il est strictement interdit de se rendre, tant elle est dangereuse, en dépit des efforts des Armures (la dixième caste, la seule qui porte l'Armure et non la Robe).
Nawel est, au début du roman, très différente des héroïnes précédentes de Pierre Bottero. Il est difficile de lui trouver des qualités (à part sa fidélité indéfectible envers ses deux meilleurs amis et son extraordinaire ténacité), tant elle est imbue des privilèges de sa caste. Les conséquences d’une décision qu’elle a prise vont tout remettre en cause. Elle va s’interroger sur qui elle est (avec horreur et lucidité), sur son destin, qu’elle croit maîtriser. De ce travail sur elle-même va jaillir la Nawel qu’elle veut être, et qu’elle va s’efforcer de devenir dans la seconde partie du roman. A ce moment du récit, elle ne sera pas sans vous rappeler Ellana.
Un roman à lire absolument pour tous les fans de Pierre Bottero et pour tous ceux qui veulent le découvrir.
Je terminerai en citant la dernière phrase du livre :
«A la rencontre de son avenir», p. 424.
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