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« La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l’on fera un jour du bonheur avec de la vérité. » Emile Zola.

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Par   •  8 Octobre 2016  •  Dissertation  •  850 Mots (4 Pages)  •  2 814 Vues

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« La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l’on fera un jour du bonheur avec de la vérité. » Emile Zola.

Depuis toujours, l’homme est confronté à la raison. Cependant, il existe un renversement total de la vison du monde : la science prend une place importante, elle va de plus en plus prendre la place de la foi. Mais c’est seulement le progrès scientifique qui est mis en valeur pour sa capacité à nous apprendre des vérités encore inconnues jusqu'à là.

C’est dans ce contexte qu’Emile Zola, brillant écrivain du XIXème siècle, écrit : « La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l’on fera un jour du bonheur avec de la vérité. »

Nous voyons bien que les mots « science » et « vérité » sont liés. La recherche de la vérité est pour la science sa vocation la plus extrême et ne cherche pas du tout à provoquer le bonheur. La science trouve une place importante dans le naturalisme puisque le naturalisme est un système de pensée qui veut expliquer les phénomènes naturels et sociaux grâce aux progrès scientifiques prodigieux que le positivisme d’Auguste Comte a exaltés.

Mais quelle est la place de l’individu dans cette nouvelle conception du monde ? Et est-ce que la science parvient-elle à la vérité ?

L’individu, depuis l’antiquité, est placé au centre du monde, tout comme la terre. Mais depuis qu’un nouveau courant, le naturalisme, est apparu dans les romans de Zola par exemple, tout change. La place de l’homme n’est plus la même. Puisque le naturalisme a pour objectif de montrer en tout objectivité la réalité du monde. Pour se réaliser, Il appartient au romancier d'ordonner une véritable enquête de terrain et est donc une expérience construite, sur laquelle le romancier raisonne.

Nous pouvons aussi voir qu’il est en parallèle avec le réalisme car son but est aussi de montrer la réalité sans chercher à plaire.

De plus, dans ses romans, Zola introduit la notion de déterminisme ce qui veut dire que l’individu est déterminé par deux facteurs qui sont son environnement et la biologie. Un exemple concret est le personnage principal de Germinal Etienne Lantier qui est destiné par son hérédité à avoir des idées révolutionnaires. Cependant, il n’est pas maître de son destin puisque son caractère est partiellement influencé par ses origines. Ne pas être maître de son destin peut provoquer quelques désagréments en ce qui concerne le bonheur. La théorie de l’hérédité décrite par Zola démontre bien que comme l’individu ne choisit pas son destin, il ne pourra pas bénéficier du bonheur.

En conclusion, la place de l’homme change. Elle devient un sujet scientifique que les écrivains étudient pour mieux montrer la réalité, alors qu’avant sa place était plus importante que cela. Ce qui montre que la science fait découvrir de nouvelles vérités mais aux dépends du bonheur puisque nous avons vu que l’homme n’est pas maître de son destin et donc cela n’encourage pas le bonheur.

De nos jours, beaucoup de gens considèrent les sciences naturelles comme le prétendant le plus sérieux au titre de détenteur de la vérité. Il est certain que la science est puissante. Elle nous a permis de déterminer plein de vérités inconnues comme le fait que la terre tourne autour du soleil et non le contraire. Mais de tels efforts pour faire de la science la seule source et le juge de la vérité sont voués à l’échec dès le départ, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la science est basée sur des efforts humains, vulnérables, sujets aux pièges de l’orgueil, de l’intrigue et des préjugés. Les théories scientifiques ne reposent jamais entièrement sur des faits. Ce sont des interprétations des faits et, comme toute interprétation, elles sont toujours sujettes à être influencées par les hypothèses et les points de vue dominants dans le monde. Concernant la morale, la science est complètement impuissante pour définir ce qui est bon ou mauvais. Aucune expérience scientifique ne pourra, par exemple, nous dire si l’Holocauste était vraiment mauvais, ou si les meurtres et les viols sont bons ou mauvais. Ce qui nous prouve bien aussi que la science et la vérité ne provoquent pas le bonheur puisqu’ils n’arrivent pas à faire la différences entre le bien et le mal.

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