Préface d'un corpus de fables de Jean de La Fontaine
Commentaire d'oeuvre : Préface d'un corpus de fables de Jean de La Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar enzoprrg • 17 Mars 2019 • Commentaire d'oeuvre • 997 Mots (4 Pages) • 769 Vues
Préface du Corpus de fables :
Dans cette préface, je vais vous parler de certaines fables écrites par Jean de La Fontaine. Vous savez, une fable, ce court récit en vers ou en prose visant à donner de façon plaisante une leçon de vie. C’est de ça dont je vais vous parler. Pour commencer, parlons de son auteur, Jean de La Fontaine, célèbre fabuliste du XVIIème siècle, s’inspirant principalement d’Ésope ou encore de Phèdre. Les personnages des fables de La Fontaine étaient principalement des animaux et quelques exceptions comme des émotions ou encore des humains. Justement, nous allons étudier des fables incluant toutes des humains, sans exception. Nous allons commencer par expliquer en quoi une fable cherche-t-elle à plaire et à faire réfléchir le lecteur tout en donnant des exemples tirés des fables à étudier. Ensuite, nous allons comparer certaines morales de ce corpus et leur façon d’être introduite dans la fable. Pour finir, nous découvrirons mon avis sur ce corpus de fables et nous allons également voir si les morales des fables s’appliquent toujours à notre époque.
Une fable cherche à plaire et à faire réfléchir pour instruire ou encore pour marquer l’esprit du lecteur. La vivification des fables de La Fontaine montre d’autant plus son intérêt à captiver le lecteur. Par exemple, dans la fable « Les deux amis », La Fontaine cherche à faire réagir et à émouvoir son lecteur en lui démontrant que la plupart des individus ne sont pas des vrais amis, en revanche, il présente également une vision utopique de l’amitié dans cette fable; « Qu’un ami véritable est une douce chose! » (ver 26). Ou encore dans la fable « Les femmes et le secret » qui présentent un mari essayant de savoir si sa femme pourrait garder un secret, il inventa donc une parodie d’accouchement, et fit jurer à sa femme de ne rien dire, mais le ver 28 nous
apprend une chose tout autre; « Elle va le répandre en plus de dix endroits ». Cette fable nous fait comprendre que; « Rien ne pèse autant qu’un secret » (ver 1), et qu’il ne faut pas les confier à n’importe qui. Nous voyons également que La Fontaine cherche à faire réfléchir le lecteur dans la fable « La jeune Veuve », qui n’introduit pas la morale directement dans la fable, mais qui laisse la possibilité au lecteur de l’interpréter.
Dans ce corpus de fables, les morales sont introduites différemment dans chaque fable, tantôt au début, tantôt a la fin, ou encore tantôt absentes, comme nous allons le voir à travers ses différents exemples. Commençons par la fable « Le laboureur et ses enfants », dans laquelle La Fontaine introduit la morale au début de sa fable; « Travaillez, prenez de la peine : » (ver 1) / « C’est le fonds qui manque le moins » (ver 2). Une solidification de la morale est également présente à la fin de la fable; « Que le travail est un trésor » (ver 18). Cette introduction de morale est une des formes possibles qui donne directement la finalité de la fable au lecteur, la suite de la fable servant alors a démontrer la morale à l’aide d’un exemple concret. Ensuite, il y a la fable « La jeune veuve », qui a la particularité de ne pas avoir la morale directement exprimée, il faut la déduire. Cette manière aide donc d’autant plus à instaurer une réflexion du lecteur. La
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