Ode à La Côte Vermeille
Note de Recherches : Ode à La Côte Vermeille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jiherge • 18 Avril 2012 • 348 Mots (2 Pages) • 989 Vues
Ode à la Côte Vermeille
Juché sur son énorme éléphant de combat
L'illustre général, le noble Hannibal,
Entra jadis en Gaulle au-dessus de Banyuls
Ses étendards flottant sous le vent boréal
Et ses troupes glorieuses entonnant des hourras.
Et là ce fut un choc, un éblouissement,
Un paysage unique dans le soleil couchant
Féerie de la mer, de verts et bleus si purs,
de ces rochers brûlants dans le rouge orangé
D'un si beau crépuscule en pays étranger.
Vermeille, ou merveille, tel était ce pays
Cette côte éloignée de leur mère patrie
Que les hommes épuisés avaient devant leurs yeux
engorgés de poussière, de larmes et de combats.
Cette côte merveille était là devant eux.
Hannibal lui aussi, saisi par l'émotion
Fit mettre pied à terre et dresser le bastion.
Et à la matinée, au premier chant du coq
La troupe à nouveau reprit son long périple
Sous les rouges rayons d'un soleil invincible.
Croisant une bergère qui gardait son troupeau
De bêlantes brebis et de tendres agneaux
L'impérial général demanda qu'on lui dise
Quel était ce pays si beau et si fleuri
Que même ses guerriers en étaient attendris
"Balnonéum grand prince, c'est ainsi qu'on le nomme"
Va en paix chère enfant et voici pour ta peine
D'un fruit miraculeux quatre sachets de graines.
Dans les plus beaux jardins de mon lointain royaume
La banane est le fruit qui nourrit mes armées.
Quatre sachets de graines, pour les quatre villages
Qui du nord à Collioure jusqu'au sud à Cerbère
Ont donné tous ces arbres qui ornent nos jardins
Où le chant des cigales gorgées de phéromones
S'envole dans le soir vers le lointain royaume
D'un prince du passé qui aima ce pays
Lui offrant un trésor au dessus, c'est certain
De futiles richesses sitôt évanouies,
Et que même René en garde en son jardin
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