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Littérature Québécoise

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Par   •  26 Octobre 2013  •  704 Mots (3 Pages)  •  1 232 Vues

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Plan analogique détaillé

Introduction : Dans la première moitié du XXe siècle, les romans du terroir commencent à prendre une place de plus en plus grande au sein de la littérature canadienne-française. En effet, dans les extraits Les foins et Le Dialogue entre la mère Chapdelaine et Lorenzo Surprenant respectivement tirés de La Scouine et Maria Chapdelaine, Albert Laberge et Louis Hémon présentent la vie paysanne de manière très similaire. Dans le texte qui suit, je vous exposerai la différence ainsi que les trois ressemblances entre les deux textes. Je débuterai par la divergence entre les points de vue entre les deux textes, au sujet de la vraie vie paysanne. Par la suite, je poursuivrai avec les trois ressemblances majeures soient en ce qui concerne la description de la terre, le portrait du paysan type et la description du climat.

Idée principale 1 : Le point de vue de la mère Chapdelaine au sujet de la vie paysanne est différente de ce qui est présenté dans le texte Les foins.

Idée principale 2 : La description que les deux auteurs font de la terre est très ressemblante dans les deux textes.

Idée principale 3 : Le portrait psychologique ainsi que le portrait physique du paysan type est présenté de manière très similaire dans les deux textes.

Idée principale 4 : L’extrait de Laberge et Le Dialogue entre la mère Chapdelaine et Lorenzo Surprenant montrent la suprématie du climat. Tout d’abord, Albert Laberge va utiliser un champ lexical représentant la mort pour décrire le temps et le climat de l’époque. On y retrouve en autres les mots «pluies continuelles», «orages», «déluge interminable», «ciel noir» et «nuage en forme de corbillard» (Albert Laberge, Les foins, p.122-123). Ces mots ou ses groupes de mots nous ramènent à ce concept de mort et nous démontrent une certaine domination du climat. Deuxièmement, dans le même texte, on y retrouve un deuxième champ lexical, soir celui de la malédiction. Dans celui-ci, Laberge utilise trois mots au vocabulaire dépréciatif soit «ténèbres», «déluges» et «grenouilles» (Albert Laberge, Les foins, p.122-123) qui nous ramène au cœur des malédictions qui ont suivi notre histoire, soit le déluge qui était une punition de dieu, ou encore les dix pluies d’Égypte qui était aussi une punition et où on y retrouvait une pluie de grenouilles. On comprend donc ici que la rigueur du climat est interprétée par les différentes malédictions. De plus, dans l’extrait Le Dialogue entre la mère Chapdelaine et Lorenzo Surprenant, on y retrouve une gradation ascendante décrivant la création comme maître de l’homme. En effet, le premier niveau de cette gradation étant les animaux «Vous êtes les serviteurs de vos animaux (…)» (Louis Hémon Maria Chapdelaine, p.139), cela nous démontre qu’ils ne sont pas maîtres de la création. De plus, le deuxième niveau la terre, «(…) l’été qui commence trop tard et finit trop tôt, l’hiver qui mange sept mois de l’année (…)» (Louis Hémon Maria Chapdelaine, p.139-140) cette terre domine aussi l’homme car elle le restreint dans ces activités économiques comme l’agriculture et la pêche qui sont nécessaires pour se nourrir. Troisièmement, le climat tout entier. En fait, Louis Hémon nous décrit le climat comme très

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