Littérature 4006

Question 1 : Dans la section « Québec contemporain (1980 à nos jours) » de votre anthologie, pouvez-vous trouver une nouvelle d’esthétique fantastique, une nouvelle d’esthétique merveilleuse et une nouvelle d’esthétique réaliste? Justifiez votre choix.

Le jeune homme et la Mort et autres contes de Jihad Darwiche est une nouvelle d’esthétisme fantastique. Cette nouvelle relate un évènement totalement étrange, hors de l’explication rationnelle puisque le personnage principal chute d’une falaise et tombe sur des rochers sans se blesser mais aussi parce qu’il parle avec la Mort. La mort est personnifiée dans l’histoire. Ce sont des évènements surnaturels qui arrivent abruptement dans un monde qui ressemble au nôtre. Tel que le dit Aurélien Boivin « il y a une rupture entre la réalité et quelque chose que nous ne comprenons plus », dans ce conte.

La légende du loup de Geneviève McKenzie-Sioui est une nouvelle d’esthétisme merveilleux. L’histoire se passe dans un monde organisé par des lois qui ne sont pas celles de notre monde, mais qui ne surprennent pas les personnages. L’époque et le lieu ne sont pas définis. Les personnages ne sont pas décrits en détail ou de façon précise. Le personnage principal est un loup qui désire rire de bonheur comme les enfants et qui parle avec un arbre. Ce sont des évènements surnaturels qui jouent un rôle important dans l’histoire. Cela fait appel à notre imaginaire puisque l’auteur utilise la métaphore. Cette nouvelle nous fait comprendre « la belle magie d’être ce que l’on est tout simplement ». Il y a donc une morale. Cette nouvelle se finit bien.

Pierrot de Maupassant est une nouvelle d’esthétique réaliste. Ce récit bref est centré sur un personnage, c’est-à-dire Madame Lefèvre. L’auteur décrit ce personnage au tout début de la nouvelle et il y met un souci du détail afin d’imiter le réel et de montrer le personnage tel qu’il est, ex : «Madame Lefèvre était une dame de la campagne, une veuve, une de ces demi-paysannes à rubans et à chapeaux falbalas, de ces personnes qui parlent avec des cuirs, prennent en public des airs grandioses, et cachent une âme de brute prétentieuse sous des dehors comiques et chamarrés … ». L’auteur fait aussi la description de lieux réels tels que l’endroit où habite Madame Lefèvre, sa maison, sa rue, sa province et son pays, ex : « Les deux femmes habitaient une petite maison à volets verts, le long d’une route, en Normandie, au centre du pays de Caux ». Maupassant utilise des dialogues qui permettent d’imiter la façon de parler des personnages, ex : « Vous voulez votre quin? Ce sera quatre francs . ». Cette nouvelle expose l’avarice de Madame Lefèvre qui est une caractéristique marquante de l’époque de l’histoire et elle se termine par une fin brutale.

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