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Le Prologue Et Le Silène Dans Gargantua

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Par   •  11 Novembre 2012  •  943 Mots (4 Pages)  •  6 618 Vues

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Question sur 12 : en quoi ce livre ressemble à un silène ?

Rabelais a écrit le livre Gargantua en 1534 ou 1535. Dans son prologue il place l’œuvre sous un double patronage à la fois celui de Platon le philosophe antique et Bacchus le Dieu du vin de la fête et des réjouissances, et il le compare à un silène. Les silènes étaient de petites boites vendus par les apothicaires, aux apparences amusantes et frivoles, gravées de figures mythiques, elles renfermaient des les crèmes servant à guerrir toutes sortes de maladies. Ces récipient avaient donc deux facettes, une étant amusante, et l'autre sérieuse et utile. Cette dualité apparaît aussi à travers deux comparaisons qu'il fait de son livre : il serai en réalité un os qu'il va falloir rompre afin d'en atteindre la substantifique moelle, ou un Socrate qui même s'il avait un physique peu avantageux il renfermait une intelligence supérieur. On peu donc se demander en quoi on peu dire que Gargantua est un silène ? Nous verrons que même si les apparences montrent une œuvre frivole et amusante, elle renferme en réalité un font sérieux destiné à l’enseignement.

Pour un lecteur peu attentif ou peu avertie l’œuvre de Rabelais peu sembler peu intéressante, voir même choquante. En effet le lecteur n'est plus habitué à l'esprit gaulois qui règne surtout dans les vingts premiers chapitres, le dix-septième siècle et le classicisme le fond passer pour gras et peu ragoutant. Alors que pour un lecteur médiévale c'est de la littérature normale. Les allusions triviales peuvent être choquantes et ne pas faire rire un lecteur moderne.

Mais on peu faire l'analyse des allégories. La naissance de Gargantua par exemple qui sort par l'oreille de sa mère, Gargamelle, peu faire allusion à la naissance d'Athéna, déesse grecque de la sagesse qui sort de la tête de son père Zeus, ou encore à la naissance du christs qui naît d'un vierge et donc sans commettre le pêché de chaire.

Il ne faut pas s'arrêter au niveau superficielle, les premiers mots du petit Gargantua « A boire ! A boire ! A boire » appelle une envie d'apprendre, c'est une soif de savoir et d'enseignement. Car c'est un enfant précoce, comme le montre le chapitre consacré aux torches cul, au premier abord simplement scatologique, cette énumération montre en réalité que le petit géant a fait preuve d'un esprit scientifique et a résolue un problème grâce à une expérience, il a fonctionné par élimination afin d'être sur du résultat de ses recherches. Le jeu des gouvernantes avec les partis intimes du bébé peuvent paraître malsain et déplacé, mais elle montre l'observation du corps humain tel que l'imagine les humanistes.

Les jeux de mots, les calembours, les longues énumérations ou digressions nous coupent des aventures du héros et nous donnent l'impression d'un auteur comique, frivole et absurde qui se moque quelque peu de son lecteur. Pourtant, là réside l'originalité de Rabelais, il détourne la tradition populaire des chroniques gargatuines afin de faire passer un message humaniste. Pour comprendre l’œuvre il faut faire l'effort d'ouvrir la boite.

Dans le prologue Rabelais fait appelle à la protection de Socrate et de

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