La publicité représente le monde de façon déformée
Commentaires Composés : La publicité représente le monde de façon déformée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Février 2014 • 1 498 Mots (6 Pages) • 1 107 Vues
La publicité représente le monde de façon déformée.
Tout d’abord c’est un constat unanime. Selon Jean-Claude Guillebaud la publicité est un monde féérique elle représente des personnages parfaits ; le réel est submergée par une féerie publicitaire. Jacques Lendrevie et Bernard Brochand souligne que la publicité n’est que le simple reflet des stéréotypes des différents milieux qu’elle vise ; elle n’est pas obligé d’être le reflet de la vérité. Frédérique Beigbeder quand à lui évoque le fait que la publicité est un bonheur parfait retouché par un logiciel. On retrouve dans les trois textes l’allusion au ciel bleu, aux femmes parfaites, enfant charmants.
C’est une démarche essentielle au fonctionnement de la publicité. En effet Frédérique Beigbeder souligne que pour créer des besoins, il faut attirer la jalousie, la douleur, l’inassouvissement tel est la recette pour ciblé le public. La publicité se nourri de nouveauté. Jacques Lendrevie et Bernard Brochand pense que le registre de la publicité est celui de la comédie car c’est la seule qui n’annonce que des bonnes nouvelles.La publicité déforme la réalité; c'est une affirmation que peut-être peu de gens voudraient contredire. Mais est-ce que toutes les personnes arrivent à différencier le réel et le irréel? Ce regard édulcoré de la réalité est toujours inoffensive? C'est le type de questions que ce dossier proposé par le livre Les techniques du françaisnous invite à poser. Jean-Claude Guillebaud, dans son article La féerie publicitaire fait apparaître les périls qui peut provoquer le matraquage des images où tout est parfait. Néanmoins, Jacques Lendrevie et Bernard Brochand, auteurs du livre Publicitor, Théorie et pratique de la communication, nous rappellent quelle est la fonction de la publicité et son adaptabilité vis-à-vis les différents cibles qu'elle cherche. Le langage direct du personnage du roman 99 francs de Frédéric Beigbeder, nous fait réfléchir sur l'éthique des publicitaires. Finalement le sondage Sofres nous montre ce que les gens attendent d'une publicité.
La publicité ne montre qu'un monde parfait, toutes les filles sont belles, les enfants sont adorables et les hommes en plaine forme, les ordures n'existent pas et il ne faut que glisser une carte de crédit pour devenir heureux. L'écart entre les images proposées et le monde où nous vivons est démesurée. J. Lendrevie et B. Bronchard ne s'étonnent pas, pour eux, personne n'est dupe à cet aspect de la pub. Elle doit être porteuse de bonnes nouvelles et de solutions rapides, tout le monde le sait. Les écrivains complètent en disant que les gens qui veulent voir une miroir de la vie et des drames dans le théâtre publicitaire se trompent sur sa fonction et sa raison d'être. Cette fonction est de attirer l'attention du spectateur, celui-ci veut regarder des comédies, des opérettes, des fins heureux et d'humour mais ne pas sarcastique. Les enquêtes ne soutiennent guère l'idée de la capacité de discrimination de la population, en 1989 seulement 14% des personnes interviewées attendaient une tentative par la pub de influer sur leurs besoins, or ce pourcentage augmente à 23% en 2005.
Guillebaund n'est pas si optimiste. Pour le journaliste, l'omniprésence de ces images trompeuses finit par duper la personne, par l'aliéner. Il pense que les gens n'arrivent plus à distinguer le réel, situation que les empêche de délibérer, de réfléchir, de savoir dans quel monde ils se réveillent chaque matin. Il s'indigne de la théâtralisation de la vie menée par les publicitaires. Ceux-ci décrits d'une manière fort crue par l'écrivain F. Beigbeder, qui nous montre un personnage qui ne mâche pas ses mots. Pour ce publicitaire fictif, la création de besoins artificiels et de rêves impossibles n'a aucun secret, pour lui le malheur et la frustration du travailleur commun sont désirables puisque "les gens heureux ne consomment pas".
Les auteurs du livre Publicitor, Théorie et pratique de la communication, soulignent aussi un trait de la publicité qui maîtrisent les publicitaires, l'adaptabilité. La pub est adaptée vis-à-vis le marché au lequel elle va dirigée. Elle peut être machiste ou féministe, snob ou familiale, sérieuse ou rigolo selon le cas. Peut-être le mot "cible" utilisé fort bien dans le langage publicitaire est terriblement exact, d'autant plus qu'il est vraiment descriptif.
Chacun est plus ou moins influençable selon divers facteurs, tels comme l'éducation, le cadre de vie et l'âge. Mais les techniques psychologiques de manipulation sont des domaines favoris des publicitaires. Et après tout, une image parfaite de notre vie est extrêmement attirante.
Voilà une vidéo paru en 1992 du humoriste américain Bill Hicks, par fois les gens les plus intelligents se montrent comme des clowns.
http://foreignerinlille.ning.com/forum/topics/publicite-et-realite
Elle est partout, cette image de la femme parfaite, avec un corps parfait, un 36-24-36, tout ce
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