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La passion dans le sonnet de Louise Labé

Commentaire d'oeuvre : La passion dans le sonnet de Louise Labé. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Novembre 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  298 Mots (2 Pages)  •  1 735 Vues

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La passion dans le sonnet de Louise Labé

        Le sonnet de Louise Labé, « Je vis, je meurs » représente l’amour comme une passion d’abord grâce aux oxymores et aux antithèses des deux quatrains qui par leur opposition, leur dualité viennent renforcer la puissance de sa souffrance : comment peut-on se brûler et se noyer à la fois « Je vis, je meurs ; je me brûle, je me noie ; » ? Seul l’amour et toutes les souffrances qu’il engendre peuvent y parvenir. On retrouve cette passion aussi dans le premier vers du premier tercet, vers 9, en effet, dans celui-ci : « Ainsi Amour inconstamment me mène ; » , elle n’est pas maître de ses sentiments, de ses "passions" mais les subit telle une douleur. On le remarque grâce au « me » qui fait de Louise Labé un complément d’objet qui ne peut que suivre le reste de la phrase. Pour finir, la construction de l’ensemble de ce poème lui fait du mal : durant les deux quatrains, elle énonce simplement ses souffrances dont elle trouve l’auteur au vers 9, « Ainsi Amour inconstamment me mène ; », avec cette allégorie de l’amour qui la tourmente tout au long des tercets. Cet "amour" se joue d’elle comme le ferait un tortionnaire : en lui enlevant sa peine puis en la faisant redescendre en enfer : « Puis quand je crois ma joie être certaine, […] Il me remet en mon premier malheur. ». On retrouve l’allégorie de l’amour dans ce "Il" qui vient la ramener au début du poème où elle devra subir à nouveau toutes ses peines. Elle n’est maître de rien et reçoit de plein fouet ce retour au début, ce retour à la souffrance.

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