La lecture est-elle une expérience de l’altérité ?
Commentaire d'oeuvre : La lecture est-elle une expérience de l’altérité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar CAGIE_352 • 8 Janvier 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 907 Mots (8 Pages) • 676 Vues
Michelangelo Antonioni
Sujet 2 : (La lecture est-elle une expérience de l’altérité ?)
La définition scientifique de la lecture est : « la lecture peut être définie comme une activité psychosensorielle qui vise à donner un sens à des signes graphiques recueillis par la vision et qui implique à la fois des traitements perceptifs et cognitifs ». Mais la lecture est bien plus qu’une activité visant à être déchiffrer, la lecture nous invite à la réflexion de l’autre et de nous-même. « La lecture peut changer le monde », comme a dit Nelson Mandela.
La lecture nous invite à sortir de notre zone de confort, et donc à nous questionner sur l’altérité. Ont peut donc se demander en quoi la lecture est-elle une expérience de l’altérité.
Nous étudierons dans un premier temps la lecture qui nous amène à rencontrer l’autre, dans un second temps, la rencontre de sois avec l’autre et dans une dernière partie nous verrons que quand on devient autre on change.
D’abord, la lecture, nous amène à rencontrer l’autre, dans le sens où elle te change à la fin de la lecture, l’auteur réussi à te faire adhérer à ses idées ou du moins à t’y faire réfléchir. Lorsque je commence à lire, généralement un livre qui me plaît, je pars avec un préjugé d’avance sur le livre, un livre écrit par Balzac, sera long et très decriptif et encré dans un contexte réaliste pour caricaturer la chose mais au contraire un livre Stephen King, je m’attendrais à livre qui sort de l’ordinaire, qui me transporte dans un autre monde. De plus qu’un livre soit réaliste ou fantastique, qu’il fasse réfléchir à la condition humaine ou qu’il nous fasse nous transporté dans un univers farfelu, ou l’irrationnel prédomine, dans tous les cas avant la lecture nous pourrons avoir des préjugé, des attentes sur le livre, de part les critiques, la couverture, le résumé ou autre ; durant la lecture le livre nous transforme, nous change et change notre vison, notre façon d’agir et de voir les choses, qu’elle soit bonne ou mauvaises et à la fin de la lecture le livre nous amène à faire un constat, un bilan sur la lecture, et sur la façon de voir l’autre. Prenons l’exemple des cannibales de Montaigne, il nous montre, que chaque personne est le barbare de l’autre, que cela n’est qu’une question de positionnement culturel, à la fin de cette lecture notre vison des autres change, des étrangers, mais aussi de personnes qui nous sont familières. En effet, cela peut nous amener à reconsidérer l’autre et ses opinions, ça façon de penser, ça culture… Mais cela n’est pas forcément conscient, il peut l’être mais cela est généralement de l’ordre de l’inconscient. La rencontre de l’autre, passe par la rencontre de ses idées, de ça personne ou de se qu’il veut arriver à faire transmettre à sa lecture, tous comme un peintre ou un musicien à travers ses toiles ou ses musiques. Un livre dans ça rencontre avec l’autre peut-être direct par les idées qu’il transmettre, comme dans le livre « Trois amis en quête de sagesse » de Christophe André, Alexandre Jolliet et Mathieu Ricard , qui nous raconte leurs parcours, leurs vécu, leurs appréhensions sur la société d’aujourd’hui et leurs objectifs vers la quête de la sagesse. Ce livre nous permet à nous lecteurs de rencontrer directement les auteurs, car ils nous racontent leurs expériences de vie, et leurs interprétations face à cela, ce qui permet de créer de liens entre l’auteurs et nous (lecteurs), presque comme un ami qui se confirait à nous. Mais cela peut aussi être indirect, comme dans le livre « Utopie » de Thomas More, où l’auteur nous fait part de ses idées mais plus implicitement il décrit une société parfaite qui amène à critiquer indirectement la société Anglaise du 19ème siècle, ce qui permet au lecteur d’allée à la rencontre de l’univers qu’à créer l’auteur, donc d’allée à ça rencontre et de nous permettre d’adhérer ou non à ses idées. L’auteur nous apporte dès lors, sa richesse culture, intellectuelle et émotionnelles. Cela nous invite à se rencontrer sois.
Ensuite, la lecture nous permet de nous rencontrer nous-même grâce à l’autre. En effet, quelle que soit le genre du roman, l’auteur nous transporte dans un autre univers, nous fait rêver, pleurer ou réfléchir. Toutes les émotions qui peuvent rejaillir en nous par la lecture d’un livre, sont nos craintes, nos ambitions, nos rêves les plus profond enfouit nous. Cela nous amène à la réflexion sur notre propre personne et donc parallèlement sur les autres car ont ne peut aimer les autres et vivres en sociétés en s’accepter soi-même et sans s’aimer. Prenons un exemple concret, lorsque j’ai lut pour la toute première fois « le journal d’Anne Franck », je n’ai pas pleuré physiquement dans le sens où des larmes ne coulait pas sur le long de mes joues mais intérieurement tous mon être était inondé de larmes, mon estomac étais noué et ma respiration étais lente, tellement j’étais attristé de l’absurdité de l’Homme… Grâce à Anne Franck, donc grâce à l’autre, j’ai réussi à reconsidérer les biens matériaux que j’avais qui n’avais finalement plus ou moins d’importance qu’avant la lecture de ce livre, car je me suis rendu compte qu’Anne Franck ne vivait avec rien ou presque, dans la peur constante et arrivait à rester positive. De plus, je me suis demandé comment cela avait -il put être accepté par la société, ce qui m’a amené à reconsidérer mes principes moraux, envers moi-même mais aussi envers la société, envers les autres. Et je me suis dit qu’il fallait vivre avec son époque, mais que l’époque avait peut-être tort, ce livre m’a fait énormément réfléchir, sur le fait que le livre est finalement bien plus qu’un bien matériel et qu’il amène à se rentrer sois à travers l’autre. Prenons comme exemple, le film L’Odyssée de Pi, qui racontent le voyage de Pi bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer, dans lequel il se trouvait avec ça famille. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Ce film nous invite à rencontrer ce jeune homme, ses aventures, à nous rencontrer nous-même, car par le voyage se film nous invite à nous faire réfléchir. De plus à la fin de son aventure, du film, le spectateur se rend compte par déduction que se voyage extraordinaire n’étais qu’une invention du jeune homme pour échapper à la triste réalité, du fait qu’il ait perdu tous ses proches lors du naufrage du cargo. Ce film peut nous amener et m’a amené à réfléchir à la rencontre de ce jeune homme, et à la rencontre de soi-même et cette réflexion personnelle ma amené à réfléchir à la question de l’altérité, de mon entourage, et du fait qu’ils ne sont pas éternels et que je ne le suis pas aussi, qu’il faut profiter du temps présent, c’est un « memento mori », car il peut vous rester aussi bien 30 minutes ou 30ans à vivre… Cette rencontre avec l’autre avec sois nous amène à réfléchir…
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