La Pléiade
Dissertation : La Pléiade. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dylanpernin • 3 Juin 2015 • 316 Mots (2 Pages) • 952 Vues
La pléiade
I) La source
Il s'agit d'un groupe de poètes qui, dans la moitié du XVIe siècle, ont renouvelé la poésie française sous l’autorité de Ronsard, en s’inspirant des chefs d’oeuvre de la littérature antique.
En fait, ce mot n’a été utilisé que tardivement par Ronsard : à l’origine, il existait un groupe appelé «Brigade» (Ronsard, du Bellay, Baïf) constitué au collège de Coqueret sous l’autorité de leur professeur, Dorat.
Par simple métaphore, Ronsard comparait sept poètes de son temps aux sept étoiles de la Pléiade, comme on l’avait fait autrefois pour sept poètes Alexandrins du IIIe siècle. Ce mot a très vite désigné les poètes groupés autour de Ronsard et reconnus par lui comme meilleurs compagnons.
Il en a plusieurs fois modifié la liste, en maître incontesté (ses contemporains l’appelaient «le prince des poètes») :
• 1553 : Ronsard, du Bellay, Baïf, Pontus de Tyard, Des Autels, Jodelle, La Péruse.
• 1555 : Jacques Pelletier remplace des Autels.
• 1556 : Mort de la Péruse : Rémi Belleau le remplace.
II) L'héritage de l'humanisme
En 1550, la recherche religieuse de l’humanisme est un échec à cause des querelles autour de la Réforme. L’humanisme ne s’épanouira plus que dans la Pléiade qui a compris les dangers de la stérilité du simple plagiat de l’Antiquité.
La Pléiade conservera de l’humanisme son admiration pour la poésie latine, néo-latine et celle de Pétrarque (du Bellay), ainsi que pour l’hellénisme (Ronsard, du Baïf). Mais, sous l’influence de Dolet, Rabelais et Marot, elle innovera en abandonnant la langue latine au profit du français : «J’écris en langue maternelle / Et tâche à la mettre en valeur / Afin de la rendre éternelle» (J. Pelletier du Mans).
III) L'héritage de l'Italie
Pétrarque, le maître de la poésie lyrique d’amour pendant la Renaissance italienne est leur modèle. Par l’Italie, ils subissent aussi l’influence de la philosophie néo-platonicienne qui détermine leur conception spiritualiste de l’amour et leur attitude par rapport à l’inspiration divine indispensable pour créer, la «fureur poétique».
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