Julein Sorel
Note de Recherches : Julein Sorel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 14111990 • 2 Décembre 2012 • 815 Mots (4 Pages) • 830 Vues
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•Mr Henri Beyle, figure incontournable du XIXème siècle, connu de tous sous le nom de Stendhal rédigea un roman tout aussi célèbre en 1830, intitulé « Le Rouge et le Noir ». Issu d’un fait divers poignant, ce roman retrace les quatre dernières années d’un jeune homme dont l’ambition sans limite, la séduction, le courage et l’intelli
Ici, nous assistons au procès de ce jeune homme, jugé pour avoir blessé une femme qui fut sa maîtresse d’une manière passionnée : Madame de Rênal. Julien Sorel propose alors un plaidoyer touchant, et s’empare de cette occasion pour exprimer des pensées plus profondes qu’une simple défense personnelle, sur la société au sein de laquelle il vécut.
•Mais, de quelle manière Stendhal dépeint-il, à travers un discours à l’argumentation frappante, un tableau sans égal de la société ?
•Tout d’abord, nous remarquerons les techniques argumentatives utilisées tout au long de l’extrait, avant de dévoiler la caractérisation du personnage qui en découle. Enfin, nous tenterons de mettre en relation la satire poignante proposée avec une réflexion sur notre monde actuel.
Julien Sorel, en jeune homme habile, use de nombreuses techniques argumentatives face à l’ultime chance qui s’offre à lui.
Dès ses premières paroles « Messieurs les Jurés », Julien implique ses interlocuteurs et instaure un échange. Nous remarquons ainsi de nombreuses apostrophes : « Messieurs »L11, « Messieurs les jurés » L18, « Messieurs » L24. Dès lors, par un discours plus vivant, basé sur un principe de communication, le jeune homme, par ses apostrophes respectueuses fait apparemment participer son sévère auditoire.
A cela s’ajoute l’utilisation d’indices de personne importants, caractéristiques du dialogue. Nous retrouvons ainsi, plus de dix occurrences du pronom personnel « je », et une répétition dès les premiers paragraphes du pronom « vous » L12, 14.
De plus, nous remarquons que Julien lie ces indices au sein de même phrases, accentuant encore la sensation de proximité et d’échange instaurée : « à votre classe, vous voyez en moi »L12. « Je ne vous demande » L14. Ainsi, nous pouvons relever le champ lexical de l’échange verbal : « me fait prendre la parole » L10, « demande » L14, « parla » L27, « il dit » L28, « discussion » L29.
Or, si cet échange par la lourde présence du pronom « je » semblait prouver sinon une supériorité du jeune homme, du moins l’égalité entre les interlocuteurs, nous observons chez Julien une tonalité flatteuse, marquant d’une manière irrémédiable son infériorité sociale : « Messieurs, je n’ai point l’honneur d’appartenir à votre classe. » L12.
Peut-être est-ce que Julien tente alors de flatter l’orgueil des jurés et ainsi de conquérir leur sympathie…
Ensuite, le jeune Sorel met en place un plaidoyer concessif.
En effet, il met en évidence l’horreur de son délit : « mon crime est atroce » L17, « mérité la mort » L18. Grâce à ce raisonnement,
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