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Introduction et Conclusion de la Préface de Le Tartuffe

Dissertation : Introduction et Conclusion de la Préface de Le Tartuffe. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2020  •  Dissertation  •  624 Mots (3 Pages)  •  4 730 Vues

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Correction de l’introduction et de la conclusion

de la Préface de Tartuffe ou L’Imposteur de Molière

Introduction Protéiforme, Molière est non seulement un dramaturge, un metteur en scène, un comédien mais aussi une fine plume qui a su faire réfléchir les hommes de son temps. Son mouvement Le Classicisme lui fait respecter les règles de vraisemblance, de bienséance et des trois unités. Parce qu’elle a entrainé une véritable cabale dévote, incarnée par la Compagnie du Saint Sacrement et a été interdite à de multiples reprises, Tartuffe ou L’Imposteur est l’une de ses pièces les plus connues. Cette comédie en cinq actes et en vers nous dresse le portrait d’un faux dévot, Tartuffe qui, en directeur de conscience hypocrite, s’introduit dans la maison d’Orgon, tente de séduire sa femme Elmire et de s’emparer de ses biens.

Ce personnage hypocrite, se jouant de la religion, a donc été très mal accueilli par le public puritain de l’époque. Ainsi, lors de la publication de la pièce, Molière se justifie dans sa Préface. Il entame une défense de son œuvre dans laquelle on remarque qu’il donne également les grands objectifs de la comédie. C’est pourquoi, on peut se demander en quoi à travers elle, à l’instar d’un pamphlet, Molière cherche à se défendre de ses détracteurs dont il fait le réquisitoire en présentant la comédie comme un genre noble et pur, digne des plus grands, dont l’intention est non pas de se jouer du Ciel mais des faux-dévots.

Si la préface de cette pièce constitue un texte de défense, entre le plaidoyer et le réquisitoire dans un premier temps, c’est qu’elle est aussi une argumentation efficace et méthodique, qui élabore une théorie de la comédie et montre sa fonction morale.

Conclusion La visée argumentative de cette préface, basée sur une argumentation efficace et méthodique ne nous a pas échappé et révèle que Molière a cherché d’une part à clamer son innocence en montrant qu’il savait distinguer la vraie dévotion de la fausse et que son désir n’était pas de se rire de Dieu ni de la religion mais bien de dénoncer l’hypocrisie religieuse, basée sur les apparences et très éloignée des préceptes bibliques et d’autre part, à élever la comédie au rang de celui de la tragédie, à savoir un genre noble, apprécié et respecté par les Anciens et les experts, capable cette fois de châtier les moeurs par le rire.

Dans la préface de L’Ecole des Femmes, Molière affirme: “Bien des gens ont frondé d’abord cette comédie; mais les rieurs ont été pour elle, et tout le mal qu’on en a pu dire n’a pu faire qu’elle n’ait eu un succès dont je me contente.” Ainsi, le dramaturge classique, comme dans la préface de Tartuffe ou L’Imposteur, se rassure de l’intérêt de sa comédie par le fait que c’est le public qui a le dernier mot. Parce qu’ils étaient aussi perspicaces que le Grand Condé qui a bien accueilli sa pièce de 1667, ceux qui ont acclamé L’Ecole des Femmes ont bien compris le fait que le dramaturge dénonçait les tuteurs, à l’instar d’Arnolphe, qui gardaient les jeunes filles comme Agnès dans l’ignorance et à l’écart des choses de la vie et non tous les responsables de l’Education.

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