Introduction/Conclusion de le Préface de Tartuffe

Mouchrif Ziyad 2ndeE28

mardi 17 mars 2020

Introduction/Conclusion de le Préface de Tartuffe

              .Molière(1622-1673), de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, est l’un des plus grands dramaturges de la littérature française. Il abandonne ses études de droits pour se consacrer au théâtre, il rejoint la troupe des Béjart avec qui il crée L’Illustre Théâtre. Ainsi, ses comédies sont encore très appréciées et représentées de nos jours. Elles incarnent la comédie pendant la période du classicisme. Le texte soumis à notre étude est la Préface de l’œuvre Tartuffe, écrite par Molière, qui se défend et se justifie face aux faux dévots du Royaume, lors de la première édition de Tartuffe, en 1669. Il reproche aux faux dévots de s’être offusqués, au lieu d’en rire comme l’on fait d’autres gens, sous prétexte d’offense à la piété. Tout au long de cette préface, Molière inculque les bases de la comédie, qui consiste à peindre les défauts, ainsi que les vices des hommes, à travers différents comiques, et notamment le comique de caractère. Nous verrons comment Molière, à travers sa préface, il cherche à se défendre de ses détracteurs en présentant la comédie comme un genre noble et pur, digne des plus grands, dont l’intention est non pas de se jouer du Ciel mais des faux-dévots.

 .Nous verrons dans un premier temps que cette préface est un texte de défense, entre le plaidoyer et le réquisitoire, puis , dans un second temps, le fait que cette préface est une argumentation, à la fois efficace et méthodique, élaborant une théorie de comédie, dans la fonction morale de la comédie.  

          .Ainsi, cette préface, permet d’abord une approche du texte argumentatif, avec un seul locuteur qui reprend de manière habile le point de vue adverse, afin de mieux les contrer . Pour Molière, cette polémique est bien la preuve de la nécessité de son théâtre qui dénonce les travers de sa société. Et les hypocrites, qui se cachent derrière la religion, ne sont pas une communauté à ménager. Derrière les critiques qu’a reçues la pièce, Molière y voit la colère de tous ces gens qui se sont enfin vu démasqués et qui n’ont pu supporter de se voir nus sur scène.

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