Devoir de Français: le roman Oblomov d'Ivan Gontcharov

Devoir de Français, Ivan Gontcharov, Oblomov.

–Présenter le document : on précise le nom de l'auteur, le titre de l'ouvrage ou de l'extrait (ou les 2), la date de parution, la nature et l'idée générale

« Se lever… ou pas » est un extrait du roman Oblomov écrit par Ivan Gontcharov en 1859.

Dans ce roman l’écrivain fait du jeune aristocrate Oblomov un héro incapable de prendre une décision et d’effectuer la moindre action.

Oblomov passe ses journées à s’alanguir sur son divan ou dans son lit comme le dit l’extrait « se lever ou pas ».

–Analyser le document : on met en évidence les idées essentielles qui le composent, on élimine donc les exemples, les répétitions, les explications supplémentaires, les digressions d'auteur.

Dans cet extrait de roman, le narrateur est un narrateur externe, il n’exprime aucun point de vue, il se contente de décrire la scène.

Situés dans le XIXe siècle et évoluant dans une seule pièce. C’est à dire sa chambre, Oblomov est un personnage hors du commun puisqu’il reflète la paresse.

Ce personnage principal est incapable de prendre une décision, de réfléchir ou d’entamer une action.

Oblomov n’a pas besoin de travailler pour vivre puisqu’à partir de la L-46 on nous dit que le personnage reçois de l’argent de ses terres.

Le personnage principal n’a pas de réelle raison de se lever de son lit, tout va bien, il a un toit, des revenus, du personnel (valet de chambre) et pas de femme.

Mais on peut voir que c’est surtout la peur d’une prise de décision et la paresse qui le cloue au lit

L-9.

 Oblomov a l’insouciance d’un enfant, il ne voit pas les responsabilités de ses terres L-12 « l’insouciance se communiquait aux mouvements du corp entier, jusque dans les plis de la robe de chambre »

Les champs lexicaux de cet extrait son La paresse : étendu (l3), flasque (l17), potelée, molles, mollesse, paresse (l20-21), allongée (l30), fainéant (l33)

Et de la psychologie (dépression, pensée négative) : pensée (l8), lueur, insouciance (l12), s’embrumait, doutes, effroi, tristesse, inquiétudes (l 24-25-26), anxiété, figeait, apathie, somnolence (l 28-29) et fatiguée (l32)

Tous ces mots appartiennent aux registres tragique et  pathétique.

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