Critique réparer les vivants

 Critique Littéraire

Présentation du livre :

Titre du livre: Réparer les vivants

Auteur : Maylis de Kerangal

Genre : Roman

Thème : Drame

Maison d'édition : Folio

Date de parution : 1er Janvier 2014

Nombre de pages : 300 pages

Titre accrocheur :

La vie après la mort

Introduction :

Simon, un jeune garçon de 17 ans est entre la vie et la mort, les parents entament la discussion la plus difficile de leur vie : qu’aurait souhaité leur fils ? Donner ou refuser ? Et eux ? Vont-ils permettre qu’on ouvre leur fils, qu’on le tue une seconde fois ?

Résumer :

Simon, 17 ans, victime d'un accident de la route avec deux de ses amis, Chris et Johan. N'ayant pas de ceinture, Simon souffre de grave blessure. L'histoire se passe le plus souvent à l'hopital où ses parents (Marianne et Sean) ne savent pas quoi faire. On suit en parallèle l'histoire de Claire qui est atteinte de myocardite et qui a besoin d'un cœur.

Mon avis sur le livre :

Ce que j'ai aimé :

Ce qui m'a frappé en lisant ce livre, c'est que dès les premières lignes on devine que l'on va passer un moment fort avec l'accident de Simon. La description de toutes les étapes de ce processus de l'accident à l'opération, avec l'intervention de toutes les personnes de l'hopital, les urgentistes, les infirmiers, la recherche de compatibilité entre donneur-receveur et les chirurgiens.

Aussi, ce que j'ai aimé, c'est la mentalité des personnes et des situations : d'abord le déroulement de la session de surf, la fatigue et l'accident qui vient après, la douleur et la détresse des parents face à cette question du don d'organes....

Ainsi que la recherche au niveau du cœur, porteur de toutes les émotions, la vie d'avant, la décision de donner ou pas, l'espoir, l'angoisse et l'excitation de celle qui va recevoir et apprendre à vivre avec le coeur d'un autre.

Et pour finir la tension émotionnelle et l'action en 24 heures chrono.

Ce que je n'aime pas :

Malheureusement, il y a un style d'écriture très particulier avec des phrases parfois incompréhensibles, ce qui finit par lasser (exemple p°230 de  « L'isocèle du sternum » à « Qu'il aime temps chez elle »).

Il y a aussi beaucoup de description, des phrases trop longues et des mots spécifiques liés au vocabulaire médical.

Conclusion :

Pour finir, j'ai aimé ce livre car il m'a permis de me faire prendre conscience qu'à la moindre inattention notre vie peut basculer. Il m'a aussi fait réfléchir sur la vie après la mort. Bien sûr, je recommande ce livre à mon entourage pour qu'il puisse à leur tour réfléchir sur le don d'organes, qui n'est pas une question facile.

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