Commentaire composé du textes : Savinien de Cyrano de Bergerac, L'Autre Monde Les Etats et Empires du Soleil (1662), « Au royaume des oiseaux »

Cyrano de Bergerac nous présente dans L'Autre Monde Les Etats et Empires du Soleil (1662) les aventures d'un voyageur, tenant de la science-fiction. Il écrit ici un roman à but argumentatifs qui a lieu sur une autres planètes, un endroits inconnus au lecteur. L'auteur présente ce roman sous la forme de l'apologue, d'un peuple parfait vivant sur le soleil. Ce texte permet au narrateur de dénoncer, de critiquer la société humaine par le biais de l'éloignement: ce textes parait n’avoir pour but que de divertir le lecteur. Dans l’extrait que nous allons étudier, du second tome, l'auteur utilise une description de la société de ce monde presque utopique pour critique le monde humain et notamment ses dirigeants. Ce commentaire s'articulera autour de deux grands axe: commençant par l'évaluation des peuples contemporain dans une fiction suivi de l'idéologie de l'auteur.

I) L'évaluation des peuples contemporain dans une fiction

1) Un monde imaginaire pour critiquer l'homme

Dans le second tome, le « héros » voyageur, Dyrcona, rejoint le Soleil et y rencontre une société organisée d’oiseaux. Ces derniers le conduisent de force devant un tribunal car il est selon eux un animal particulièrement nuisible : un homme. Une pie qui « sen[t] pour [lui] des tendresses » lui présente le fonctionnement politique de leur royaume. Ce texte pose un regard sur la réalité par le biais du merveilleux et du fantastique. On ne peut observer ni unité de temps, ni unité d'action, ni unité de lieu si ce n'est que le Soleil. Du fait de sa fantaisie, la satire de ce texte est masqué par l'effet produit, le lecteur est diverti par l'extraordinaire épopée. L'œuvre a donc comme objectif de critique moqueusement son sujet, dans l'intention de provoquer ou encore de porter à réfléchir. On peut repérer 3 partie dans de texte. La première partie étant le méfait du protagoniste : le héros est défavorisé à cause d'une action nuisible qui se produit contre lui, étant ici son malentendu. Dyrcona interprètera la figure de l'aigle venant se poser proche du protagoniste comme le souverain du royaume : "Je voulus me lever pour me mettre à genoux devant lui, croyant que c'était le roi […]" (ligne 3 à 5). La seconde partie est entamé par une question rhétorique de la pie. Son interrogation a alors la valeur d'affirmation en dépit de sa tournure négative de la situation, l'erreur de Dyrcona. Elle corrigera le héros dans son interprétation. C'est clairement qu'ensuite que la pie évaluera la société humaine de par la réaction du protagoniste. Elle en jugera leurs fonctionnement et en profitera pour faire une parallèle avec leur société. On repère alors une utilisation du champs lexical da la gouverne :"souverain", "le roi", "commander". La gradation : plus grand", plus fort", plus cruel" de la ligne 9 est mise en opposition avec celle effectué juste après avec celle décrivant le souverain du peuple du Soleil : plus faible, plus doux, plus pacifique. Cela crée un contraste des deux société et peut servir de critique, de l'abus de pouvoir des dirigeants humain de ses contemporains. La troisième et dernière partie du texte a comme objectif de présenter le fonctionnement politique du royaume au héros. On peut dégager une maxime qui est repéré par l'utilisation du présent de vérité général. Mais encore, l'auteurs cherche à tirer une leçon de moral de la situation. Au fur et à mesure de l'avancement de la troisième partie on peut faire une opposition avec plusieurs aspect de la société. Cela place le lecteur dans un aspect de jugement vis-à-vis de ses contemporains.

2) L'exploitation de l'apologue dans ce texte

L'apologue dans ce récit a pour fonction d'illustrer une leçon morale. La visée de l'apologue est donc argumentative. L'apologue propose des personnages et des situations symboliques, représentatifs de la morale que l'auteur veut en dégager. La pie par exemple représente l'aspect bavard de l’oiseau, elle prend la défense de Dyrcona par la parole. La colombe quant à elle représente la paix et l'espoir, cela renvoie à l'aspect utopique du texte : un monde parfait ou l’être le plus pur et le plus parfait mentalement dirige le pays. C'est un dépaysement : le contraire exact s’applique sur Terre ou se sont les plus forts qui dirigent. La pie raconte : « nous le prenons faible, afin que le moindre à qui il aurait fait quelque tort, se pût venger de lui. Nous le choisissons doux, afin qu'il ne haïsse ni ne se fasse haïr de personne, et nous voulons qu'il soit d'une humeur pacifique, pour éviter la guerre, le canal de toutes les injustices. » (ligne 15 à 21). Il s’agit d’une description du contraire de ce qu’il se passe sur terre : le roi est fort pour que son peuple ne puisse pas se révolter s’il leur fait du tort. Le roi est haï de la majorité de la population à cause des taxes et de son pouvoir tyrannique. De plus, la guerre est présentée comme une solution aux conflits sur terre et non comme une source d’injustice. L'auteur dénonce la société humaine

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