Bateau ivre
Résumé : Bateau ivre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Antoine Tong • 12 Janvier 2023 • Résumé • 1 521 Mots (7 Pages) • 220 Vues
Cortège
Introduction
Guillaume Apollinaire est un poète du 20 ème précurseurs des surréalistes est connu pour son recueil de poèmes « Alcools » publié en 1913 .A cette époque , le monde artistique et intellectuelle est dans une période d’agitation , pour la littérature on parle de surréalisme . On dit que ce recueil se situe entre la tradition et la modernité . Dedans on y retrouve une poésie déroutante , hommage et dépassement de la tradition poétique . Puis notre poème Cortège qui est pour l’auteur une difficile quête d’identité à travers les références du passé .
Nous allons commenter la fin de ce poème . Il se compose d’une longue strophe en vers libres , de rimes suivies irrégulières et de deux quatrains d’alexandrins isolés par des blancs Le poète raconte une sorte de vision onirique , un cortège du passé à partir duquel il livre une réflexion sur les pouvoirs de la tradition dans le travail poétique .
Problématique : Pourquoi le passé constitue-t-il une clé dans la quête d’identité du poète ?
Dans un premier temps on analysera la description du cortège , s’interrogeant sur le pouvoir qu’il révèle ; puis on commentera le rôle prépondérant accordé au passé dans la conclusion du poème .
(1’24)
1] un cortège allégorique
L’extrait s’ouvre par deux vers déjà utilisés au début du poème . Dans la première partie ou le poète compare sa présence dans le monde et un oiseau tranquille . Il y décrit sa aisance à connaitre et à comprendre ce qui lui entoure .. On comprend que les expériences de sa vie lui permet de connaitre les autre mais insuffisant pour se connaitre soi-même . Ainsi son identité semble se dissoudre et s’éparpiller dans toute sa connaissance . La reprise de ces deux vers nous indique un retour en arrière , ou une correction . Cette fin de poème est donc la continuité voire le dépassement de la première partie -g
Dans ces deux vers il y a le besoin d’une rupture , l’indication temporelle « un jour » marque une prise de conscience , puis les tournures verbales (« je m’attendais , il est temps ») traduisent une impatience grandissante .
Il y a une double énonciation je et tu qu’on a déjà rencontré dans Zone un autre poèmes d’alcools . Mais ici elle est renforcé par le prénom du poète « guillaume ». Il emploie le discours direct : je me disais guillaume , il se parle à lui-même mais en parallèle il s’attend . Appolinaire nous invite à son introspection .Il y a une fusion de deux identités séparées en une seule et même identité comme l’indiquait la première partie du poème
La conjonction de coordination « Et » revient sans arrêt , pour illustrer le mouvement de défilé de « cortège » , Ensuite l’adjectif antéposé « lyrique » change la quête d’identité du poète en une quête de poésie . En approfondissant , le terme « cortège « on obtient un cortège lyrique , qui signifie une foule d’émotions .Ensuite la périphrase « ceux que j’aime » (qui rompt avec l’imparfait employé jusque là) résume tout le cortège à un sentiment de dévotions ,d’affections , d’hommage éprouvé par le poète envers toute une matière historique .
Puis le vers suivant interrompt l’élan du vers précédent , il est comme découragé . De cette manière on creuse le problème de l’identité introuvable . Le poète utilise un verbe intransitif » je n’étais pas « en voulant nous faire comprendre plutôt « je ne me trouvais pas « ou « je n’existais pas » Il ne se trouve ni dans le passé .
-les géants couverts d’algues renvoient aux tritons qui forment la troupe et les trompettes du dieu Poséidon vivant dans des palais d’or sous la mer .
En opposition de l’oiseau qui volent vers l’avenir , les géants rampent sous la mer , vestige d’un passé qui est « recouverts d’algues » signifiant le temps passé .
La contradiction au vers 7 « les clartés de ses profondeurs »cet oxymore désigne le palais d’or des tritons au fond de la mer , mais aussi des mythes du passé . Cette mer de mythe éclaire le présent , on comprend donc que le passé continue à influer sur le présent .
Au vers 8 il y a un jeu sur les temps verbaux qui confirme l’action du passé sur le présent .
Les » milles peuplades blanches « cette hyperbole qui désigne tout l’histoire des Hommes habillés en pèlerins . La rose est un symbole de beauté , de jeunesse . Or il est écrit que chaque homme tient une rose à la main rendant le cortège joyeux .
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