Question d’interprétation littéraire : En quoi Médée a-t-elle ici perdu toute humanité ?
Commentaire de texte : Question d’interprétation littéraire : En quoi Médée a-t-elle ici perdu toute humanité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar エマ • 25 Juin 2023 • Commentaire de texte • 1 080 Mots (5 Pages) • 176 Vues
Question d’interprétation littéraire : En quoi Médée a-t-elle ici perdu toute humanité ?
Le texte étudié dans le cadre du chapitre « l’homme entre animal et humanité » est un extrait d’une pièce qui s’intitule « Le Dilemme de Médée ». Cette pièce met en scène la magicienne Médée qui est follement amoureuse de Jason, avec qui elle eût deux enfants. Cependant au bout de quelques années Jason répudie Médée pour épousée la fille du roi de Corinthe. Médée alors folle de rage tue la prétendante. Cet extrait est un dialogue entre Médée égorgeant ses propres enfants et Jason qui tente de l’en dissuader. En quoi Médée a-t-elle ici perdu toute humanité ? Nous commencerons par étudier les actions de Médée, puis nous étudierons les réactions de Jason.
Premièrement, on peut voir que Médée a perdu toute humanité grâce à ses actes et paroles. En effet dès le début la magicienne fait preuve d’une sorte de folie : « qu’ai-je donc fait, malheureuse ? », on remarque ici une sorte de conflit intérieur, comme si elle parlait seule, à elle-même. De plus, Médée ne cache pas le fait qu’elle veut faire mal à Jason, elle le dit distinctement lorsque que Jason lui implore d’épargner les enfants et de le tuer à la place : « Non, j’enfoncerai le fer à l’endroit douloureux », soit le tuer serait moins douloureux pour lui que de tuer ceux qu’il aime. On a de nouveau un aspect horrifique de Médée. Tiraillée de l’intérieur elle est dans une sorte de déni, comme si ce n’était pas sa faute : « Malgré-moi, la joie rentre dans mon cœur », elle se dédouane des sentiments qu’elle ressent avec l’expression « malgré-moi » elle justifie ainsi ses actes inhumains. On le remarque également lorsqu’elle dit « Va, maintenant, homme superbe » sur un ton ironique, elle se moque de lui ouvertement, et dans cette moquerie on entend que Médée se sent légitime de ressentir toute cette violence et cette colère monstrueuse, et surtout on entend qu’elle méprise Jason de ne pas comprendre cela. Elle perd d’autant plus son humanité lorsqu’elle dit « si j’avais pu », ce qui traduit le fait qu’elle n’aurai pas pu se contenter que d’une seule victime, et montre qu’elle n’a aucune remise en question, ce qui est contraire à un comportement humain. Ce comportement est d’autant plus accentué par ce qu’elle dit : « C’est trop peu de deux » ce qui prouve sa soif de vengeance et ce qui montre bien son envie monstrueuse de vouloir infliger de la souffrance à Jason. Pour continuer on peut voir que Médée éprouve une sorte de plaisir à assouvir à sa vengeance : « Jouis lentement de ton crime, ô ma vengeance ! » on remarque la présence d’une apostrophe associée à une ponctuation exclamative qui donne presque un ton jovial à sa réplique. Elle le répète une seconde fois : « Je n’ai plus rien à te sacrifier, ô ma vengeance » ce qui accentue l’attente qu’elle à eu pour cette vengeance et surtout le plaisir qu’elle à de faire souffrir Jason. Pour finir, on voit qu’elle à perdu son humanité lorsqu’elle dit : « Reconnais-tu Médée », en parlant d’elle-même à la 3ème personne du singulier elle donne l’impression de ne plus être la même personne, ou tout simplement de ne plus être humaine du tout.
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