Quels liens la littérature entretient-elle avec l’expression de la souffrance ?

La littérature est l’ensemble des œuvres écrites et publiés, appartenant à différents mouvements. Quant à la souffrance, elle qualifie un être qui est en état de mal-être. Quels liens la littérature entretient-elle avec l’expression de la souffrance ? Il s’agira tout d’abord de regarder, la dépendance de l’expression de la souffrance dans la littérature puis, …2ème partie…… 

Le romantisme, apparu au début du XIXe siècle en France, s’oppose à la tradition classique. C’est l’émotion intérieure du poète qui prends le dessus sur la rigueur du style et de l’argumentation. Les principaux thèmes abordés dans ce mouvement sont les sentiments négatifs de l’homme.  

D’abord, au sein des roman, nous découvrons des personnages en souffrances crée par les auteurs. Ces personnages sont tel que Jacques Lantier, personnage fictif étant conducteur de train. Dans La Bête humaine, Emile Zola le fait le portrait d’un homme assailli par des pulsions meurtrières. Jacques est conscient de ses pulsions et il essaye de se battre contre elles, il souffre de ses pulsions incontrôlables « Son unique pensée était d’aller tout droit, plus loin, toujours plus loin, pour se fuir, pour fuir l’autre, la bête enragée qu’il sentait en lui. ». Il peut être diagnostiqué comme étant bipolaire. Victoria Mas, écrit en 2019 Le Bal des Folles. Dans son roman elle fait les portraits psychologiques de quatre femmes, ces dernières sont Thérèse, Louise, Eugénie et Geneviève. Geneviève Gleizes souffre suite au décès de sa sœur, c’est pour cela qu’elle se rends dans cet hôpital. Là-bas elle rencontrera Eugénie, une femme prétendant pouvoir parler avec sa défunte sœur. Ces deux personnages montrent que la souffrance est le fil conducteur de l’histoire car si elle n’était pas présente le roman ne pourrait être. 

Ensuite, les auteurs écrivent parfois des romans ou ils parlent de leurs propres souffrances. En effet, ils font souvent cela afin d’extériorisé leur douleurs. Cela se voit par exemple dans le recueil de poème se nommant La Nuit Remue, il fut écrit par Henri Michaux en 1935. Dans ce dernier il exprime son incompréhension du bonheur personnel qui pour lui est un mystère « Je voudrais aussi crier mon bonheur, mais quoi dire ? ». Le recueil inachevé de réflexions, de pensées, d'aphorismes et de poèmes en prose de Fernando Pessoa écrit en 1982 correspond également à cette qualification. Le Livre de l'intranquillité exprime sa sensibilité affective et sensorielle lorsqu’il hume des odeurs qui le transportent dans son passé ce qui est visible dans cet extrait « L’odorat est un bizarre sens de la vue. Il évoque des paysages sentimentaux que dessine soudain le subconscient. ». Ne pouvant exprimer verbalement leurs souffrances, ces auteurs l’expriment via l’écriture afin de se libérer. 

...