Pouvons-nous dire que Volupté de Sainte-Beuve est un roman romantique par excellence ?

CEREN YANAR

19503423

Volupté

   Charles Augustin Sainte-Beuve, critique français, a aidé à la promotion de la poésie romantique en France établissant ses affinités avec celle du XVIe siècle. Volupté est un roman de Sainte publié en 1834. Pour parler de Volupté, il faut évoquer un peu de romantisme. Ces périodes sont considérées comme le début du mouvement romantique au début du XIXe siècle. Des philosophes tels que Jean Jacques Rousseau, Montesquieu et Diderot ont mené une lutte acharnée contre tous les préjugés et la tyrannie qui entravent le progrès et ont tenté de répandre la tolérance religieuse, l'égalité sociale et politique, le respect des droits individuels et la liberté de pensée. Ces idées ont été adoptées par le peuple et en conséquence, la Révolution française a éclaté, la monarchie a été renversée et la classe bourgeoise s'est formée contre la noblesse. La romance est née dans un tel environnement.

   On peut dire que Volupté est un roman influencé par ce milieu. Alors, Pouvons-nous dire que Volupté de Sainte-Beuve est un roman romantique par excellence ?

   Pour comprendre cela, nous allons examiner la place des faits romanesques dans le livre. Dans un premier temps, nous parlerons du phénomène de l'amour (I). Ensuite, nous examinerons le phénomène de la religion (II). Enfin, nous verrons comment l'individualité est traitée dans le livre (III).

I. Phénomène de L'amour :

   a. Intégrité d'esprit et d'émotion :

Ce livre parle d'un sentiment fort que certaines personnes ont, qui peut envahir toute leur personnalité et les faire agir d'une certaine manière. C'est un sentiment privé, secret et mystérieux, qui peut les faire rêver beaucoup et se sentir très doux et confortable. Mais c'est aussi un sentiment qui peut être une mauvaise habitude, et ce livre s'y penche de près pour mieux le comprendre. C'est pourquoi on voit souvent un mélange de raison et d'émotion dans le livre. D'abord s'écarter de Dieu, puis tomber dans la complaisance, rêver sans savoir ce que l'on veut, et enfin revenir à Dieu est le meilleur exemple du mélange de l'esprit et de l'émotion.

   b. Idéalisme romantique :

Amaury se caractérise par son idéalisme romantique. Il cherche à vivre des émotions et des désirs intenses, aspirant aux sommets de la passion et du plaisir. Il est attiré par l'attrait de l'amour romantique et cherche à trouver un épanouissement et un sens à ces expériences. « Aimer, être aimé, unir le plaisir à l'amour, me sentir libre en restant fidèle, garder ma secrète chaîne jusqu'en de passagères infidélités ; ne polir mon esprit , ne l'orner de lumières ou de grâces que pour me rendre amant plus cher , pour donner davantage à l'objet possédé et lui expliquer le monde : tel était le plan de vie molle auquel en définitive je rattachais tout bonheur. »

II. Phénomène de La Religion :

   a. Conscience Tranquille :

Selon les mots du narrateur Amaury, il réfléchit sur son état passé de plaisir indulgent, teinté d'un soupçon de chagrin, et son salut ultime par une profonde transformation spirituelle vers le christianisme. Le personnage principal raconte une histoire sur des choses qui se sont produites dans le passé et essaie d'expliquer pourquoi il a fait ce qu'il a fait. On le voit ici essayer de se justifier et justifier sa participation à la foi chrétienne. « Une grande et solide partie des jours... s'est passée pour moi dans les regrets stériles, dans les vagues désirs de l'attente, dans les mélancolies et les langueurs qui suivent le plaisir. »

   b. Une Évasion

« »...j’avais besoin de ce cloître immense, de cette célébration lente et permanente, et du calme des saints tombeaux. »

Le mouvement romantique s'engage fréquemment avec le concept du sublime, qui fait référence à des expériences qui évoquent un sentiment de crainte, de grandeur et de transcendance. Dans « Volupté », la poursuite du plaisir intense d'Amaury et sa quête d'accomplissement peuvent être vues comme une tentative d'atteindre le sublime, de transcender l'ordinaire et d'embrasser l'extraordinaire. La religiosité, la philosophie, le christianisme, qui sont indispensables au romantisme, et on les rencontre souvent comme des échappatoires. Il peut être décrit comme « un désespoir total à l'égard du salut ». L’effort de piété est regardé comme pénible.

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