Diriez-vous, comme l’écrivain et critique littéraire Sainte-Beuve en 1854, que Julien Sorel est un « petit monstre odieux »

Leroy Hugo

1G1

Travail sur la Dissertation

Sujet : Diriez-vous, comme l’écrivain et critique littéraire Sainte-Beuve en 1854, que Julien Sorel est un « petit monstre odieux » ?

    « Il ne suffit pas d’être inutile. Encore faut-il être odieux. » Disait Victor Hugo, célèbre écrivain du XIXème siècle. Etre odieux signifie exciter la haine, l’indignation ou bien encore être désagréable. Décrivant un caractère péjoratif,       cet adjectif à inspiré la création de nombreux personnages de romans.

Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique du XIXème siècle, puis chronique de 1830 est un roman psychologique écrit par Stendhal, publié pour la première fois à Paris chez Levasseur le 13 novembre 1830. Le roman est divisé en deux parties, la première retrace l’ascension, le parcours de Julien Sorel en province puis à Besançon. La seconde partie porte sur la vie de Julien à Paris et sa passion avec la fille d’un marquis, Mathilde. Mais en quoi Julien Sorel, est-il un personnage odieux, immoral ? Nous allons examiner dans un premier temps le regard que porte Julien sur sa société puis, dans un second temps, son attitude envers les autres personnages du roman.

I) Le regard de Julien sur la société de son époque.

  1) Un regard remplis de préjugés.

             -Julien porte un regard mauvais sur la bourgeoisie. Il juges les bourgeois comme perfides, ne s’intéressant qu’a leurs propres intérêts. C’est notamment le regard qu’il porte envers le marquis de La Mole à Paris ainsi que sa fille Mathilde, au début de leurs relations.

            -Il porte également un regard critique sur l’Église. Il entre au séminaire seulement par pur principes d’ascension sociale. Julien remarque avec dégouts que les prêtres du séminaire sont immoraux et cupides.

2) Julien ressent une profonde injustice envers sa société.

            -En effet, Julien ressent une injustice, celle du plébéien, vis-à-vis du noble M. de Rênal et du marquis M. de La Mole. Julien Sorel observe d'un regard critique une classe privilégiée et rêve d'une revanche sociale. Il est de plus nostalgique du régime de Napoléon, le jugeant meilleur que celui de son époque.

          -Julien observe qu’il n’est jamais à sa place, ni avec la noblesse, ni avec la bourgeoisie, ni au séminaire avec ses pairs

II) L’attitude de Julien envers les autres personnages.

1) Son attitude envers les bourgeois

           -Le narrateur jette un regard très critique sur l’aristocratie, les commentaires ironiques sont nombreux. Chez le marquis de La Mole, les aristocrates sont cruels et Julien se veut donc distants et méprisants avec eux.

          -Il considère les femmes aristocrates comme des « Objets » qui servent seulement à l’ascension sociale de Julien. Par exemple, avec Mme de Rénal à Verrières.

2) Julien rend malgré lui les autres personnages jaloux.

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