Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791
Commentaire d'oeuvre : Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar Lola639 • 17 Avril 2025 • Commentaire d'oeuvre • 629 Mots (3 Pages) • 10 Vues
Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791.
Parcours : écrire et combattre pour l’égalité
Lecture linéaire
Introduction :
ODG femme de lettre, notamment impliquée dans le mouvement des Lumières,
s’engage pour l’égalité des hommes et des femmes. Son féminisme combatif fait de
cette militante guillotinée en 1793 une figure incontournable de la Révolution française.
Elle fait en sorte d’obtenir une reconnaissance légale des droits pour les femmes, au
sein de la société. Elle pastiche la DDHC de 1789 pour une égalité entre les sexes. Le
postambule se situe après les articles de la DDFC. Olympe de Gouge y invite les
femmes à la révoltent et à la lutte pour légalité.
Problématique :
Quelles stratégies Olympe de Gouges adopte-elle pour convaincre les femmes de se
révolter pour obtenir l’égalité ?
L.1 : “femme réveille-toi” -> apostrophe du mot femme, elle s’adresse aux femmes
sans distinction de classes sociales, cela montre déjà l’engagement du texte. Le verbe
“réveille-toi” est à l’impératif présent, c’est une injonction, un ordre, qui invite à
l’action, sous-entend une passivité, un endormissement que les femmes doivent
urgemment quitter (image du réveil). ODG tutoie ses lectrices et s’inclut dans ce
combat ce qui lui permet de se rapprocher de son auditoire. “Le tocsin de la raison”
(cloche) -> c’est une métaphore sonore et une allégorisation de la raison. On a un
rappelle de l’idée de réveil avec le bruit. “Reconnais” est un ordre avec un verbe à
l’impératif = texte injonctif. Il y a une rupture temporelle entre endormie et réveillée
avec la négation et le passé composé.
L. 2 : Enumération de ce qui causait ce sommeil avec des mots qui font référence à un
obscurantisme et qui s’oppose à l’esprit des Lumières.
L. 3 : Métaphore du feu avec “flambeau” qui fait référence aux Lumières qui chassent
l’obscurantisme et qui s’oppose à l’esprit de ce Siècle.
L. 4 à 7 : La métaphore “briser ses fers” renvoie à l’idée de liberté de pensée et du fait
que la raison est reprise le dessus. L'antithèse liberté et justice -> l’homme a utilisé la
femme pour la révolution de 1789, mais a fait preuve d’ingratitude envers elle en
gardant
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