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Le genre autobiogaphique en littérature

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Par   •  19 Février 2024  •  Commentaire de texte  •  5 672 Mots (23 Pages)  •  154 Vues

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LE GENRE AUTOBIOGRAPHIQUE (= écriture de soi, mémoire, autobiographie, autofiction, témoignage, journal intime)

C’est Philippe Lejeune le théoricien qui a mis des def° précises de l’autobiographie. Il a écrit de nbx essais, articles = c’est une référence de ce genre,

1971, L’autobiographie en France

1975, Le pacte autobiographique

1995, Je est un autre : l’autobiographie de la lité aux médias

1998, Pour l’autobiographie

Différence entre l’autobiographie et le roman autobiographique :

le nom celui de l’auteur? Ou inventé un « nom de personnage »

Mémoire : témoin d’une période de l’Histoire, raconté à partir d’un point de vue individuel. C’est l’histoire individuel d’un individu dans la grande histoire = récit introspectif, écrit au présent de narration, ou au passé.

Le « je » va s’effacer pour raconter le récit d’un évènement historique.

Expl : Ma vie de Trotsky

Témoignage : lié à l’histoire des G, étudier après les témoignages de la 2nd G mondiale.

Expl : L’espèce humaine, Robert Antelme : témoignage d’un survivant de camp, emprisonné c’est un résistant = se faire tuer pour se défendre.

Si c’est un H, Primo Levi : témoignage d’un survivant emprisonné car c’était un juif = se faire tuer par ce qu’il était.

Journal : n’est pas rétrospectif, écrit le jour au jour ≠ mémoires, témoignage. Il peut être purement personnel ou lié à un évènement historique.

Expl : Anne Frank = un seul narrateur

Le journal peut être publier

Expl : L’atelier noir d’Annie Ernaux : elle écrit ses réflexions qui l’a amené à écrire Les années, pendant des années elle s’est demandé comment écrire Les années.

Comment intégrer la réflexion personnelle à une réflexion collective?

Autobiographie : récit rétrospectif qui fait apparaitre les 2 temps qui se superposent :

  • le temps de l’écriture qui retranscrit avec un « je narrant » (enfant, la personne dont on parle) ;
  • le temps du récit quiretranscrit à travers un « je narré » (adulte, raconte le moment où il écrit, il écrit son enfance.)

= dialogue entre 2 identités différentes.

Le critère de base est l’homonymie entre l’auteur, le narrateur et le perso principal.

Le récit se fait généralement tt le temps à la 1ère personne.

EXCEPTION : Enfance, Nathalie Sanaute

Dans l’autobiographie, il y’a un pacte autobiographique par Philippe Lejeune. Le pacte autobiographique est une déclaration d’intention de l’auteur destiné au lecteur dans laquelle il s’explique sur le projet d’écriture de soi. Il peut se justifier, s’expliquer, s’excuser parfois. Il peut se trouver dans la dédicace, dans le préambule, dans une note conclusive ou dans les interviews accordé lors de la publication. Ce pacte est essentiel, c’est l’auteur qui décide le récit autobiographique ou non, peu importe la véracité du Roman.

Les premières formes autobiographiques remontent au 4è et 5è avec Saint Augustin + Les essais de Montaigne (16è). Se développe concrètement au 18è avec Les Confessions de Rousseau ; il y apporte une modernité à sa façon de le raconter.

Le roman autobiographique très proche de l’autobiographie :

  • récit introspectif ;
  • même principe raconter à la première personne, les 2 narrateurs « je narrant et narré » 2 temps qui se superposent temp du passé « je narrant » et du présent « je narré ».

Mais, la différence de ces 2 genres, c’est l’identité du narrateur et du personnage ; l’homonymie n’est pas exigé dans le roman autobiographique et il n’y a pas de pacte autobiographique. Peu importe la part de V dans le récit, ce sont des romans dont les auteurs ne nous affirment jamais que c’est strictement leur histoire personnelle (= pas de pacte autobiographique).

Expl : Benjamin Constant, Adolphe

La confession d’un enfant du siècle, Musset

Mémoire d’un fou, Flaubert

Autofiction : Serge Doubrovsky qui utilise dans son récit Fils, 1977 la notion d’Autofiction, première fois utilisé. C’est un néologisme en 1977. Doubrovsky donne sa def de l’autofiction, c’est l’identité entre l’auteur, narrateur et personnage, on a la véracité des évènements - des faits réels. Pour lui, son sens d’autofiction est l’insistance de la recherche esthétique et du langage - la poétisation d’un évènement. L’écriture doit ainsi être travailler et poétique. La recherche du langage doit presque être un métadiscours.

De nbx théoriciens se sont jetés vers ce genre comme Genette, Lejeune..

Explication Linéaire :

  • Présenter l’auteur
  • Présenter le genre
  • Présenter le mvt
  • Situer le texte dans l’oeuvre

Correct° de la prof :

Dans les années, publié en 2008, Annie Ernaux se fait le rapporteur d’une époque, celle qui va à la fin de la G mondiale à 2006. Crette époque est vue par le prisme d’une F racontant cette période grâce aux souvenirs à la fois personnel et collectif ses souvenirs sont parfois commentés, parfois énoncé à la manière de Perec « Je me souviens », c’est à partir de ce livre, qu’Annie marque la fin de la autosociobiographie, elle parle d’un « roman total » (employé déjà par Gary), dans l’atelier noire en 1996 qui réunit le « je » et le « nous », l’individuel et le collectif. Son but est d’utiliser une forme d’écriture qui engloberait ses 2 identités retranscrite par le « je » séparé et le « nous » de manière séparée. Ici, annie veut réunir ses 2 identités en une seule afin de créer une symbiose entre l’individuel et le collectif par le biais de la 3è personne « elle » qu‘elle rapportera l’histoire de cette décennie, la sienne et de toute une génération. Pour faire ce travail, elle a murit ce projet qu’elle commente dans l’atelier noir, ce livre est le résultat de plusieurs années de recherches, et de réflexions sur une nvl forme d’écriture qui aboutit à l’écriture des années. Elle se refuse tt travail d’historien puisque ce qui l’intéresse c’est l’histoire d’une époque vu par un sujet : elle. L’autrice, parle d’ailleurs de la « dimension vécu de l’Histoire »p.239 des années. Effectivement, pour rédiger les années elle ne regarde pas dans les archives, pas de doc historiques - volonté de ne pas consulter. Mais, se fit à sa mémoire et à ses journaux intimes (= matériau dans l’écriture de soi) qu’elle cite régulièrement. Cet extrait se situe à la page 86 et se concentre sur l’une des 12 photos qui ponctue le récit, nous allons voir comment la présence de la photographie permet de faire ressurgir le passé, celui de l’autrice, mais aussi celui de toute une génération? Comment faire le lien entre les souvenirs individuels et les souvenirs collectifs ? Comment la photo réunit à elle seule, mémoire et Histoire et de quelle manière Annie Ernaux par le biais de cette photo évoque le passé?

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