La maison du berger
TD : La maison du berger. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar donika.berisha • 5 Mars 2025 • TD • 1 517 Mots (7 Pages) • 33 Vues
Université de Berne Donika
Alfred de Vigny, Les Destinées
La maison du berger
À EVA.
- Introduction
Alfred de Vigny (1797-1863) était un romancier, poète et dramaturge qui a mené une carrière militaire et littéraire. Il est considéré comme une figure majeure du romantisme.[1] Ce poème lyrique est extrait d'un recueil intitulé Les Destinées, qui est une compilation posthume de poèmes philosophiques. Ce recueil a été publié en 1864. La Maison du Berger est un poème appartenant au mouvement littéraire du romantisme, où le poète exprime l'amour et les sentiments à travers de nombreuses images, telles que la nature, un élément prédominant de son poème.[2]
Le travail est divisé en trois parties. Il commence par une explication globale de la forme et de la structure du poème. Dans la deuxième partie, le contenu est expliqué. Enfin, dans la dernière partie du travail, une conclusion est donnée.
- L’explication du texte : la forme et la structure
Le poème se compose de 8 strophes, chacune avec 7 vers. Le schéma de rimes est régulier dans tout le poème (ABABCCB). Les strophes ont un rythme régulier et consistent en des alexandrins.[3]
Le poème aborde des thèmes tels que le conflit intérieur, la souffrance, la solitude, le désir de liberté et d'amour, ainsi que la fuite d'une société oppressive vers la nature. Les images du poème sont très pittoresques et l'atmosphère est très mélancolique, présentant ainsi des caractéristiques très typiques de l’époque du romantisme.
De nombreuses figures rhétoriques sont utilisées dans le poème. Des métaphores, des symboles et des anthropomorphismes sont employés pour attribuer des qualités humaines aux animaux et aux phénomènes naturels. Par exemple, « Si ton cœur, [...] comme un aigle blessé » (vers 2). Des personnifications sont utilisées pour humaniser la nature, comme « La Nature t’attend […] » (vers 29), « La forêt a voilé ses colonnes profondes » (vers 33), « La montagne se cache […] » (vers 34), « Le saule a suspendu ses chastes reposoirs. » (vers 35). De plus, des comparaisons sont utilisées comme une figure rhétorique, tel que « Libres comme la mer autour des sombres îles. » (vers 27).
Le poème est dédié à une femme qui s’appelle Eva, que l'auteur aime. Dans les quatre premières strophes, le « moi lyrique » décrit son état d'âme et propose à Eva une solution à adopter si elle se sent de la même manière. Les strophes 5 et 6 décrivent la nature en détail. Dans la septième strophe, Eva est invitée par le « moi lyrique ». Dans la dernière strophe, la signification de « La maison du berger » est décrite, ainsi que la vie commune qu’Eva pourrait attendre. Le poème montre comment Eva et le « moi lyrique » pourraient s'unir, comme le montrent les mots « […] ton » (vers 1), « Je […] » (vers 49), « […] nous » (vers 55). Nous n'apprenons rien de cette femme dans le poème.
- Le contenu
La première moitié du poème transmet une charge émotionnelle intense. Le « moi lyrique » décrit son propre état d'âme « […] comme le mien » (vers 3) et « […] ainsi que l'est mon âme » (vers 8) et souhaite offrir à Eva une solution sur ce qu'elle pourrait faire, si elle se sent de la même manière.
Le symbole de « […] un aigle blessé » (vers 2) et du cœur lourdement chargé (vers 1) représente la souffrance et les difficultés de la vie. Normalement, les aigles symbolisent la force et la liberté. Le fait que l'aigle soit décrit comme blessé indique une diminution et une limitation de la liberté.
Le cœur, qui ne bat que en saignant par sa plaie immortelle (vers 5) et ne voit plus l'amour (vers 6) ou l'étoile fidèle (vers 6) qui effacé l'horizon (vers 7), donne l'impression d'une perspective perdue et de désespoir. La plaie immortelle évoque une douleur ou une blessure persistante.
La galère est utilisée comme un symbole de l'âme captive (vers 10). Une galère était un navire de guerre où les forçats, les esclaves et les prisonniers de guerre ramaient. Cela évoque l'image de la fatigue, du chagrin et du désespoir, semblable à un prisonnier sur une galère.
Le dernier vers de la deuxième strophe introduit également le nouveau sujet, et ce le rejet des normes sociales. « La lettre sociale écrite avec le fer » (vers 14) est un symbole des contraintes sociales et des limitations qui pèsent sur l'âme.
Le quatrième verset propose la solution. Eva devrait quitter la ville (vers 22). Les villes sont représentées comme des endroits qui restreignent la liberté et le bonheur. Elles sont décrites comme des « […] les cités serviles » (vers 24) et « Comme les rocs fatals de l’esclavage humain. » (vers 25). Cela suggère que les villes sont perçues comme des sources de contraintes sociales et d'oppression.
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