La Chartreuse de Parme, Stendhal
Commentaire de texte : La Chartreuse de Parme, Stendhal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar crdiss • 30 Novembre 2023 • Commentaire de texte • 642 Mots (3 Pages) • 238 Vues
Introduction :
Stendhal publie en 1839 son roman La Chartreuse de Parme. Son récit raconte les aventures d’un jeune aristocrate italien, Fabrice del Dongo. Victime d’une vengeance, le héros est enfermé dans la citadelle de Parme. Le commandant de la citadelle est le général Conti qui est le père de Clélia que Fabrice aime en secret. Stendhal nous décrit les impressions de son héros emprisonné au sommet de la tour Farnèse. Il nous montre que l’on peut être heureux en prison à condition d’avoir un projet ou une ouverture sur la nature.
Nous verrons d’abord comment la prison n’est pas un lieu effrayant, puis comment elle permet à son héros de poursuivre sa rêverie pour enfin montrer comment l’amour naissant entre Fabrice et Clélia permet de supporter cet emprisonnement.
Développement :
Une cellule ouverte :
L’auteur nous montre que la cellule de son héros n’est pas un lieu effrayant. Elle permet une « vue sublime », elle ouvre sur l’ « horizon ». Elle est dans une haute tour qui permet l’élévation de l’esprit « on est ici comme dans des montagnes solitaires ». La caractéristique du lieu est d’être largement ouvert sur l’extérieur. De la fenêtre Fabrice peut voir le palais où habite Clélia ce qui lui rend l’enfermement plus supportable. On comprend l’analogie entre la prison et la cage des oiseaux. Fabrice est comme ces « oiseaux » privés de liberté mais leur chant lui fait oublier l’endroit où il est enfermé. Sa vue plonge sur les oiseaux comme leur vol.
La rêverie du héros :
Le paysage est propice à la rêverie. L’auteur nous décrit un coucher de soleil somptueux. Le lecteur le suit dans ses déplacements « il courût aux fenêtres ». le panorama est jugé sublime. La comparaison entre la prison et les cages des oiseaux donne envie de s’envoler pour retrouver l’amour ou la liberté. Fabrice vit un peu comme dans un rêve car une prison n’est jamais un endroit accueillant, il est « ravi » dans un monde « ravissant ». le lecteur admire un crépuscule particulier. Les soucis du jour se dissipent avec la venue de la nuit. C’est une ode à la nature, à la vie et à l’amour. Le chant des oiseaux forme un concert qui résonne dans la cellule et embellit tout le paysage. Tout exprime la paix et la pureté. Stendhal emploie plusieurs fois le mot « sublime » qui désigne l’immensité qui renforce le beau. La lune est une souveraine qui s’élève « majestueusement », le crépuscule est « brillant ». Nous voyons le coté romantique et mystique de l’auteur « cet horizon parlait à mon âme ».
L’amour que porte Fabrice à Célia lui permet de supporter sa prison :
Le regard de Fabrice plonge sur le palais du gouverneur. Cela lui donne de l’espoir pour supporter sa prison et son besoin de bonheur. Il n’a plus envie de s’échapper car son bonheur est à portée de vue. Il va chercher un moyen de communiquer avec sa belle.
Il y a grâce à la vue, une communion de pensées entre le héros et Clélia « avec son âme pensive, elle doit jouir de de cette vue ». Il s’abandonne à la douceur des lieux.
Conclusion :
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