La Bruyère, Les Caractères (1688) - Livre VI : « Des Biens de fortune »

                                                   La Bruyère, Les Caractères (1688)

                                                Livre VI : « Des Biens de fortune »

              Pour vérifier que vous avez bien lu le Livre VI, répondez aux questions suivantes :

1)Reliez chaque personnage au défaut qui le caractérise :

Champagne (§ 18).           . L’insatiable qui veut toujours plus de richesses.[pic 1][pic 2]

Périandre (§ 21).               . Le vaniteux qui veut passer pour un grand seigneur.[pic 3]

Chrysippe (§ 27).               . L’insensible indifférent aux misères du peuple

2)Que reproche La Bruyère aux hommes de son temps dans les remarques 3, 4, 7 9 et 10 ?

Dans les remarques suivantes, La Bruyère dénonce le rôle qu’à l’argent sur le mérite. En effet, dans la remarque 3, l’auteur explique que si un fat ambitieux fait fortune il sera excusé pour sa prétention. Même si les succès qu’il prétend sont exagérés ou irréels, on reconnaîtra une réussite qu’il n’a jamais eu seulement grâce à son argent. La remarque 4 intensifie cette idée, si une personne aisée perd ses biens, on peut voir le ridicule que l’argent caché. La fortune n’est qu’un « cache misère » qui empêche de voir quelqu’un tel qu’il est vraiment. Dans la remarque 7, la Bruyère montre que l’argent change la vision qu’on a de la personne mais aussi nos intentions envers elle. Si elle est riche, on voudra avoir à faire à elle et on la respectera. Au contraire, si un financier échoue, il sera alors jugé. Dans la remarque 9, l’écrivain décrit un homme qui au premier abord est plutôt laid. Néanmoins en apprenant qu’il a de la fortune, le narrateur le regarde d’un autre œil. La remarque 10 clôture le tout, pour la Bruyère on ne peut pas ridiculiser un homme riche peu importe à quel point il est sot, les rieurs seront toujours du côté du plus aisé. Dans tous ses paragraphes, l’écrivain reproche aux hommes de son temps de traiter les individus en fonction de leur richesse. La Bruyère dénonce le rôle de l’argent et de comment il influe sur la vision qu’on a de la personne en face, sur la supérioté qu’à l’argent sur la vertu.

3)Quels sont les points communs entre Sosie, Arfure, Crésus, Champagne, Sylvain, Dorus et Périandre ? (§ 15 à 21)

Les points communs entre toutes ces personnes sont la richesse, leur titre et leur importance dans la société. Leurs descriptions les montrent aussi comme des personnes égoïstes qui sont insensibles à la misère qu’il peut y avoir autour d’eux. Ils sont tous obsédé par leur rang et leur titre.

4)Relevez et expliquez les deux métaphores filées par lesquelles sont décrits les « partisans » dans le § 25.

La première métaphore est "N'approfondissez pas la fortune des partisans": La "fortune des partisans" est comparée à quelque chose dont on ne devrait pas trop examiner les détails. Cette métaphore suggère que les aspects financiers ou les motivations profondes des partisans ne devraient pas être scrutés de manière approfondie. Cela pourrait impliquer que le succès ou l'efficacité des partisans ne doit pas être remis en question de manière critique. La deuxième métaphore est "Vous direz : quels efforts, quelle violence!" Les efforts et la violence sont comparés aux principes et ressorts de l'action des partisans. Cette métaphore pourrait souligner la nature intense, ardue, voire violente, des actions entreprises par les partisans. Cela pourrait également suggérer que, comme dans la préparation d'un spectacle ou d'un repas, les coulisses de l'engagement partisan peuvent sembler chaotiques et exigeants. En combinant ces deux métaphores filées, l'auteur semble transmettre l'idée que, tout comme dans d'autres domaines de la vie où les coulisses peuvent sembler complexes ou difficiles à comprendre, il est conseillé de ne pas trop examiner les détails complexes des activités ou des motivations des partisans. Cela pourrait refléter une volonté de préserver une certaine mystique ou simplicité apparente autour du soutien ou de l'engagement partisan.

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