L’Albatros, Les Fleurs du Mal, Baudelaire.
Analyse sectorielle : L’Albatros, Les Fleurs du Mal, Baudelaire.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gaby13123456 • 20 Juin 2023 • Analyse sectorielle • 800 Mots (4 Pages) • 178 Vues
L’ALbatros, Les Fleurs du Mal, Baudelaire.
Introduction: Charles Baudelaire est un poète du 19ème siècle issu du romantisme noir un genre poétique mêlant le romantisme et la mélancolie. Il lui faudra plus de 20 ans pour écrire son fameux ouvrage Les Fleurs du Mal. Publié en 1857 ce recueil est divisé en 6 sections représentants la descente au enfer du poète. Le poème L’Albatros est le troisième poème du recueil après le prologue constitué par « au lecteur » et le premier poème « Bénédiction »qui introduit la section Spleen et Idéale. Dans ces quatre quatrains écrient en alexandrins à rimes croisées, Baudelaire nous décrit la rencontre brutale entre des marins et des albatros. Comment Baudelaire exprime-t-il à travers la métaphore de la l’Albatros ses sentiments sur sa condition de poète ? Ce poème se décuplée en 3 mouvements. Tout d’abords nous mettrons en avant à travers la première strophe le choix d’un thème prosaïque. Ensuite, nous détaillerons les péripéties de la rencontre entre les marins et l’oiseau sur les quatrains 2 et 3. Enfin, nous analyserons la métaphore du texte et la chute du poète.
I - Un thème prosaïque
Le premier mot du premier vers, l’adverbe « souvent » marque une entrée rapide et brusque dans le poème mais montre également la répétition de l’évènements qui va suivre. « Pour s’amuser » exprime le but de se divertir sous entendu de l’ennuie. Pour Baudelaire l’ennuie s’apparente au spleen. On peut voir une périphrase avec « les hommes d’équipages » désignant les marins. Au second vers, c’est la seul fois où l’Albatros est explicitement définit. Les autres évocations sont des périphrases ou des métaphores comme par exemple « vastes oiseaux des mers ». L’albatros est décrit comme inoffensif et rassurant « indolents ». C’est à partir du vers 4 qu’il y a un changement d’atmosphère avec la métaphore d’une mers avec des grandes vagues et des creux qui n’est pas rassurante. Le rythme binaire des vers de ce quatrain rappelle le mouvement des vague. L’image du gouffre sans fin est renforcée par les allitérations en « r ». La description de la mer donc du monde du bas est bien plus angoissante que celle du haut, le monde de l’Albatros. Ce premier quatrain nous pose le cadre du poème.
II - La rencontre cruelle entres les marins et l’albatros
Comme pour la première strophe, le second quatrain commence par une locution adverbiale soulignant l’immédiateté « A peine ». Suite à ça nous le terme « les planches » qui désigne le pont du navire mais qui peut aussi s’apparenter a une scène de théâtre. L’Albatros est donc une représentation pour les marins, comme une bête de foire. Le vers 6 est construit sur une contradiction entre la métaphore « rois de l’azur » et aux adjectifs péjoratif « maladroits et honteux ». Cette opposition exprime les oiseaux dans le ciel et leur maladresse au sol. L’Albatros est par moment comme personnifié. La deuxième strophe se concentre sur les interactions entre l’albatros et les marins. On constate dans le vers 9 un contraste entre le voyage dans les aires « voyageur ailé » et le ridicule du sol « gauche et veule » Les deux vers suivants se concentrent sur la cruauté des hommes qui s’amuse en violentant l’animal. Ces deux quatrains montre un registre pathétique qui parle de la souffrance moral et physique de l’animal ainsi qu’une portée satirique sur l’Homme.
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