Jean de la Fontaine, Le Rat et l'Huître : Comment La Fontaine parvient-il a transmettre une morale a travers un récit humoristique ?

Jean de la Fontaine a dit «  je me sers des animaux pour instruire les homme » Préface livre I. Jean de la fontaine est un poète fabuliste français du XVIIème siècle. Il s'est inspiré des fables d'Esope, auteur grec du VIème siècle avant Jésus Christ, pour ensuite les transposer dans le contexte actuel de son époque. C'est à travers ses fables éditées dans douze livres parus entre 1668 et 1694, qu'il communique ses idées. Mais, afin d'éviter la censure, dans ses critiques, Jean de la Fontaine représente la société par des animaux. Le Rat et l'Huître est la neuvième fable du livre VIII situé dans le second recueil des Fables de La Fontaine. C’est un conte racontant l’histoire d’un rat, ayant quitté son élément et voulant découvrir le monde. Comment La Fontaine parvient-il a transmettre une morale a travers un récit humoristique ? Nous verrons d’abbord comment l’auteur met en place un récit vivant et plaisant puis dans un deuxième temps la portee moraliste du récit.

Tout d'abord, se récit vivant se compose d’une structure bien précise.L’apologue est composé de 2 partie dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps étant la fable et l’ame la moralité. De plus La fable comporte quatre mouvements: le premier mouvement se situe du vers 1 à 4, nous avons ici la présentation du rat et son départ pour son voyage. Puis du vers 5 à 20 le deuxième mouvement qui nous raconte le voyage du rat et son expérience. Le 4eme mouvement est la mort du rat qui se situe du vers 21 à 33.Pour finir, nous avons la morale du vers 34 à 39.

De plus La Fontaine rend son texte vivant en insérant un dialogue en discourt direct dans un texte au passé. En effet, le texte est écrit au passé, V2 « trouva » ,V8 « était », V11 « avait laissé », puis au vers 3 et 4 nous avons l’introduction dès le premier mouvement du présent de narration « laisse » « abandonne » qui insiste sur le départ du rat. Dans le deuxième mouvement, V6 « Que le monde , dit il » qui est un verbe de parole qui montre que le rat découvre le monde, qu’il est étonné par l’immensité de celui-ci. Au v. 13 à 16 : avec reprise du D.D. du rat qui commente son expérience en se comparant à son père (un pauvre sire/moi ; n’osait/déjà ; craintif/ le maritime empire).

Nous avons ensuite la pensée du rat, en effet le rat se parle a lui même V27 «  qu’aperçois -je ». Puis au vers 34 « Cette fable contient », qui a travers le présent de vérité générale renvoie au registre didactique et introduit la morale. Tout cela donne l’impression que l’action a lieu sous nos yeux.

Par ailleurs, il joue sur les rimes comme au Vers 5 et 7 qui est une rime croisé qui oppose « case » et « Caucase » qui montre l’opposition entre la maison du rat à la grandeur du Caucase.

Dans ce récit, le fabuliste joue sur la musicalité des mots grâce à de nombreux procédés de versifications.

Cette musicalité, permet à l'auteur d'amuser le lecteur, tout en concentrant son intention sur des notions clefs qui

illustrent la morale.

Ainsi, l'apologue est enrichi par une multitude de schémas rimes

Des rimes

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