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Jean de la Fontaine est un fabuliste très célèbre du XVIIème siècle

Dissertation : Jean de la Fontaine est un fabuliste très célèbre du XVIIème siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2016  •  Dissertation  •  375 Mots (2 Pages)  •  1 366 Vues

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Français

Jean de la Fontaine est un fabuliste très célèbre du XVIIème siècle. Il est connu grâce a son recueil Les Fables écrit entre 1668 et réédité jusqu’en 1678.

L’Homme et la Couleuvre fait partis du livre X. La Fontaine tire son inspiration d’une fable indienne écrite par Pilpay dans Pantcha Tantra.

LECTURE DU TEXTE

Par cette lecture nous verrons en quoi cette fable renouvelle t-elle la critique de « la raison du plus fort »

Nous verrons dans un premier temps la structure de la fable puis dans un second temps une dénonciation de l’injustice a travers celle ci.

  1. STRUCTURE DU TEXTE

  • Vivacité du récit

Dans cette fable de 90 vers, il existe diffèrent discours.

Premièrement du discours direct, les interventions de l’homme sont brèves, il n’a pas d’argument.  Deuxièmement du discours indirect, le narrateur résume ce que dit le personnage, il est subjectif. Troisièmement   du discours indirect libre, il y a une superposition des deux voix (celle du narrateur et de l’arbre), au fur et a mesure, l’auteur oblige le lecteur à se diriger dans une seule direction.

Nous remarquons aussi que si nous enlevons les discours rapportés, le récit devient bref et il y a beaucoup de verbe d’action, nous avons alors une dramatisation (comme au théâtre).

Il y a aussi la présence du registre pathétique, la vache va essayer de mettre son coté le lecteur « mon lait et mes enfants le font revenir les mains pleines » (l37).

  • Orientation argumentative de la fable

Dans cette fable nous avons la présence du champ lexical de la justice : « Condamner » (l.15), « pardonner » (l16), « lois » (l22), « procès » (l.18).

La Fontaine utilise aussi le mode de l’impératif pour mettre pression au lecteur : « jette » (l21), « tranche » (l.10).

Il y aussi présence de questions oratoires « a qui … pardonner ? » (l7) cela veut faire réfléchir le lecteur sur la position des personnages.

Mais aussi présence d’une polyphonie argumentative, les animaux, c’est à dire les intervenant joue un rôle précis comme dans un tribunal, ces derniers jouent le rôle de plaideurs contre l’homme.

L’homme d’ailleurs, quant à lui, fonctionne avec des assertions, il rejette le témoignage des animaux. Ces derniers utilisent comme arguments des faits historiques, des logiques impossibles à contredire.

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