Comment Hugo parvient-il à faire du personnage de Gavriche un symbole du peuple de Paris révolté?
Fiche de lecture : Comment Hugo parvient-il à faire du personnage de Gavriche un symbole du peuple de Paris révolté?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Inesgomz • 3 Mai 2017 • Fiche de lecture • 1 395 Mots (6 Pages) • 1 260 Vues
Victor Hugo ; romancier, poète dramaturge et homme politique du 19è, appartient au mouvement littéraire romantique et réaliste, fortement engagé politiquement son opposition à napoléon 3 lui vaudra son exile. Un drame intime viendra perturber sa vie dont ses œuvres : la mort de sa fille.
Situation : Parisiens mécontents de leur souverain louis Philipe. Gavroche a quitté la barricade où il résiste avec les soldats insurgés afin de récupérer les cartouches des soldats morts mais il est dans le viseur des gardes nationaux.
Comment Hugo parvient-il à faire du personnage de Gavroche un symbole du peuple de paris révolté ?
Partie I : Tension de la scène et le suspens
- Réalisme historique
Référence à des lieux réels + événements réels (soulèvement républicain de 1832) Hugo prend appui sur l’histoire : peuple veut renverser la monarchie de louis Philippe. Scènes de conflits isotopie militaire précis. Reprise d’une chanson populaire ironique : référence à 2 philosophes des lumières, Royalistes contre rousseau et voltaire à cause de leurs idées.
- Mise à mort dramatisé
La mort est mise en scène. L13 jusqu’à la fin G est une cible, énumération verbes à l’imparfait temps de description et d’action : Ralentit. Evocation des balles l’accentue. L’adverbe pourtant marque la fin du suspens, accélération finale avec le passé simple
- Un spectacle angoissant
Narrateur omniscient : spectacle angoissant et charmant. Antithèse : danger mortel et innocence enfantine. L’adj verbale fusille annonce l’issue fatale= effet proleptique d’annonce >>angoisse + réaction des insurgés. Texte à dimension théâtrale : rythme chanson spectateurs rires. Jeu pour gavroche antithèse L44.
Transition : Suspens+ angoisse= mort de gavroche ralentie qui la rend + tragique. Perso d’enfant> Héros
Partie II : l’héroïsme du personnage
- Son rôle et son attitude face au danger
Dépouiller les morts, mission dangereuse, agilité de gavroche (accumulation des verbes+ animalisé) parallélisme de construction l33=> agilité de l’enfant. Il nargue ses ennemis. Périphrase l42 désigne la mort, l’enfant la voit comme un adversaire dont il se rit. Après avoir été touché il continue à chanter ; il ne capitule pas.
- Une mort pathétique et épique
L’enfant ne fait pas le poids seul contre tous les soldats ; Symbole de l’injustice+ liberté bafouée+ innocence tuée. Successions de phrases courtes=> balles. Mort annoncée par un euphémisme, oxymore petite grande âme= age de gavroche+ courage. Symbole de l’oiseau= liberté. Hugo élève gavroche au rang de héros mythologique avec des périphrases métaphoriques. L34 à 37 verbes d’actions soulignent cette grandeur. Gavroche=> incarnation des insurgé à qui Hugo veut rendre hommage
CCL : réalisme historique à scène symbolique qui rend hommage à la liberté qu’on bafoue. Suspens pour dramatiser la mort de l’enfant qui gagne une dimension mythique, héroïque qui représente le peuple de paris. Hommage à eux réprimés par cette monarchie. (Gavroche antonomase)
TC : Allah n’est pas obligé, Ahmadou Kourouma : sorte d’oraison funèbre, à travers ce genre il dénonce les enfants soldat.
Céline ; Rompt avec la tradition romanesque en remettant en question les codes fréquemment utilisés au 20ème. Premier roman VBN style original qui repose sur l’oralité et la langue populaire. Tribulations de Ferdinand bardamu qui est le narrateur, son expérience de la guerre 14-18, la maladie, son voyage à new York, son expérience de médecin…
Situation : Bardamu est confronté à la guerre et nous transmets ses sentiments.
Plusieurs problématiques.
Partie I : Anti héros qui s’assume comme tel.
- Perte du personnage
Narrateur intra diégétique, nous fait part de ses sentiments négatifs sur la guerre (voc dépréciatif familier), périphrases oxymoriques negatives pour parler de la guerre qu’il animalise. Isotopie dégout et peur L13, métaphores, questions rhétoriques. Présent de vérité général = proverbes, celles-ci traduisent sa perte d’optimisme.
- Refus net d’endosser le rôle de héros
Se revendique comme un lâche L16, contraire d’un héros courageux. Préfère la prison à la guerre, ne masque pas sa peur. Emploie de « on » et pas nous » (plus rassemblant) marque la perte de la fraternité. Homme ordinaire dans son langage : oralités, langage familier.
Transition : fait part de sa faiblesse, ose se présenter comme un antihéros, il est humain pour mieux dénoncer la guerre
Partie II : Dénonciation de la guerre
- Acte absurde
L17-21 accumulation pour rendre palpable le chaos. Guerre non justifié qualifié d’erreur, se tirer dessus n’est pas interdit mais encouragé.
- Faire la guerre X acte héroïque
Folie des hommes mise en valeur dans ce texte : se battent sans raisons. L17 Oxymore. Soldats déshumanisés comparés à des chiens. Hyperbole L22. Le narrateur veut rire de la guerre, mettre l’horreur à distance d’où l’utilisation de l’ironie. Questions finale= incompréhension du narrateur. Inversement des situations avec la guerre : prison= lieu de protection. Enumération L17 à 24 parodie d’épopée avec les hyperboles qui accentue le délire guerrier
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