Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde - épilogue
Fiche de lecture : Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde - épilogue. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar F. A. • 3 Avril 2023 • Fiche de lecture • 1 124 Mots (5 Pages) • 494 Vues
Bonjour, je m’appelle Samy et je vais vous présenter l’analyse linéaire de :
L’épiloque
issu de Juste la fin du monde, publié en 1990, par Jean-Luc LAGARCE, , ds cadre du Parcours « Crise personnelle, crise familiale »
Intro
Accroche : : En 1990, JLL, metteur en scène et dramaturge, atteint du SIDA part pendant trois mois à Berlin pour imaginer un double de lui-même, un malade devant annoncer à sa famille qu’il va bientôt mourir. C’est le sujet de Juste la fin du monde !
Prés° gale du txt : L’épilogue est un monologue de Louis. C’est une énigme que le spectateur doit résoudre
Pb : En quoi l’épilogue invite à relire la pièce comme une tragédie du silence et non comme une tragédie de la mort ?
Annonce de plan (Mvts) I. Le discours de l’au-delà de Louis (V 1 à 4)
II. Le souvenir symbolique d’une quête (V 5 à 20)
III. Les regrets de Louis (V 19 à 28)
I. Le discours de l’au-delà de Louis (V 1 à 4)
- V1 à 4 : Après, Quelques mois plus tard, une année tout au plus, ces compléments circonstanciels de temps encadrent ce mouvement et présentent la mort de Louis comme une fin au-delà du texte. L’utilisation également du présent de l’indicatif nous indique que Louis est déjà décédé au moment où il prononce ce monologue. Il s’agit donc d’une prosopopée.
- V1 : Ce que je fais : Louis ajoute une proposition non essentielle à sa phrase comme pour retarder l’inévitable ou reculer pour mieux sauter
- V2 à 3 : Je pars, je ne revins plus jamais, je meurs : Euphémisme et Epanorthose, Louis reformule, insiste pour que le lecteur comprenne bien qu’il s’agit de sa mort et non d’un voyage. Négation : Cette insistance doublée de la négation accentue l’idée d’une fin irrémédiable
- V 4 à 5 : Saut de ligne pour accentuer l’intensité dramatique du passage. Il représente un silence, une solitude, l’angoisse de Louis face à la mort.
II. Le souvenir symbolique d’une quête (V 5 à 20)
- V5 : Une chose dont je me souviens et que je raconte : Introduction d’un récit. Louis revient avec un souvenir. Cherche-t-il à repousser l’inéluctable ou à dire ce qu’il n’a pas su dire ?
- V6 : Après j’en aurais fini : Ajout entre parenthèse et deux points : Louis semble s’excuser avec cette justification entre parenthèse. Mais son sens est ambigüe, préposition « en » pour en aurait-il fini avec ses explications ou ses regrets ou la vie ?
- V7 : C’est l’été, c’est pendant… c’est dans le sud… : Présentatifs en anaphore + Compléments circonstanciels de temps et de lieu. Louis commence son récit par la présentation du cadre spatio-temporel de son histoire. Le deuxième Complément circonstanciel de temps nous renvoie aux années pendant lesquelles il n’a pas fréquenté sa famille.
- V9 à 10 : perdu..., montagne…, marcher…, voie ferrée, vocabulaire du chemin, subordonnée antéposée (Les subordonnées antéposées sont situées avant la matrice, à l'initiale absolue de la phrase par exemple : Plus que tout, il craignait de la revoir… ) Louis évoque un souvenir d’une nuit. Est un symbole ?
- V11 : Métaphore : Louis est représenté comme une voie ferrée, une route, d’un chemin… Les méandres de la route, il s’agit certainement sa famille qu’il risque de croiser…
- V9 et V 13-14 : Liens logiques : opposition = V9 Parce que je me suis perdu = V13-14 C’est ainsi que je me retrouverai. Louis justifie sans cesse ses choix. Il commence par la cause (par ce que je suis perdu) et termine par la conséquence (c’est ainsi que…). Il s’agit d’une quête d’identité qu’il ne peut trouver qu’en lui-même.
- V15 : A un moment = Complément circonstanciel de temps annonce un élément perturbateur dans un récit. On comprend que Louis va raconter le cœur de son sonvenir
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