Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du Monde
Dissertation : Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du Monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elian.rchn • 13 Juin 2023 • Dissertation • 784 Mots (4 Pages) • 185 Vues
PLAN EN TROIS COLONNES POUR LE COMMENTAIRE LITTÉRAIRE
Problématique :
CENTRES D’INTÉRÊT | IDÉES DIRECTRICES | PROCÉDÉS ET CITATIONS |
CENTRE D’INTÉRÊT 1 : Certes, Drame intime de Louis | ID1 : Le monodrame de Louis est intime. | P1 : huis clos familial : « un dimanche évidemment » |
P2 : Prologue : il expose par un monologue sa « mort prochaine et irrémédiable » | ||
ID2 : Louis livre un combat intérieur pour dire son secret. (Sa mort) | P3 : dans le prologue il veut être le « messager » de sa propre mort mais il est coupé sans cesse : Parti 1 scène 6 : Catherine : « ne me dites rien je vous interromps / il est bien préférable que vous ne disiez rien » elle lui dit de se confier à Antoine | |
P4 : Mais Antoine ne veut rien savoir : « Pourquoi est-ce que tu me dis ça ? » | ||
P4* : La mère avait prédit cet échec : Partie 1 scène 8 : « tu te dis peut-être que la journée se terminera ainsi comme elle a commencé » | ||
ID3 : Louis éprouve de la solitude, un drame intime plus profond encore. | P5 : il se sent comme un étranger dans sa famille : « Ils renoncèrent à moi, tous, d’une certaine manière » partie 1 scène 5 | |
P6 : Parti 1 scène 6 : Catherine est la seule à qui il parle et c’est la seule hors de la famille donc il se sent isolé et pas intégré à la famille. Donc seul | ||
CENTRE D’INTÉRÊT 2 : Mais, il y a aussi des micro-drames intimes pour les autres personnages, et la famille dans son ensemble. | ID4 : Les personnages de Suzanne et de la mère connaissent des crises intimes. | P7 : Soliloque de Suzanne partie 1 scène 3 : « Je ne pars pas je reste, je vis où j’ai toujours vécu » sentiment d’abandon. Elle sous-entend que c’est à cause de Louis qu’elle est sédentaire. |
P8 : La mère souffre du manque de son fils, elle est nostalgique : Partie 1 scène 4 « est ce qu’on peut savoir comment tout disparait ? » | ||
ID5 : Les personnages d’Antoine et Catherine connaissent aussi des crises intimes. | P9 : personnage d’Antoine en opposition avec Louis (brutal, s’est marié, il est ouvrier) et le retour de louis ravive ce complexe d’infériorité : ça cause une brutalité « tu me touches, je te tue » | |
P10 : Catherine : crise de l’effacement. Elle vit sous le contrôle d’Antoine (choix du prénom et Antoine veut la faire taire en disant que Louis se fiche de ce qu’elle dit (à tort) par exemple à la partie 1 scène 2 quand elle parle de ses enfants. | ||
ID6 : Et c’est lorsque Louis apparait que la crise familiale explose. Il rompt l’équilibre familial. | P11 : Suzanne manque de respect à son frère Partie 1 scène 9 : « Tt bras d’honneur si nécessaire ! Voilà, bras d’honneur ! | |
P12 : Antoine et Suzanne : Ils sont proches dans l’intermède. Alors que quand Louis est là ils se disputent (partie 1 scène 9) | ||
CENTRE D’INTÉRÊT 3 : Bien plus, JLFDM représente un drame intime universel | ID7 : cette pièce prend la forme d’un mythe contemporain, témoignant de la volonté d’universalité de sa pièce | P13 : intertextes bibliques (Abel et Caïn sont les deux premiers fils d’Adam et Ève dans la Bible. Caïn était cultivateur et Abel était berger. Ils ont fait des offrandes à Dieu, mais Dieu a préféré celle d’Abel à celle de Caïn. Par jalousie, Caïn a tué Abel et est devenu le premier meurtrier) parallélisme avec Louis et Antoine |
P13* : inspirations antique des tragédies familiales. (Orestie) | ||
P14 : volonté d’universalité : « C’est une pièce sur la famille, le corps et l’enfance. » Lagarce. Drame qui peut s’appliquer à toutes les familles. | ||
ID8 : Drame de la parole : crise du langage qui est universelle. | P15 : dès le prologue louis cherche les mots justes. Dans la pièce, tout le monde essaie de « parler juste » mais n’y arrive pas. C’est marqué par de nombreuses épanorthoses dans le texte | |
P16 : La pièce n’avance jamais réellement. Le récit se substitue à l’action. Il y a bcp de discours, peu d’action. Finalement louis n’annoncera pas sa mort. | ||
ID9 : l’espace-temps vague mène à la généralisation des propos. | P17 : espace et temps : la seule information est que la pièce est dans un huit clos qu’est la maison familiale mais le lecteur n’a pas d’informations sur le lieu (volonté d’universalisation du propos). Le temps peut être un dimanche ou bien une année entière. Le lecteur n’a pas de certitudes sur la localisation et la durée de la pièce. | |
P18 : les personnages sont des personnages communs avec des prénoms répandus. La mère n’a même pas de prénom. Le lecteur peut s’identifier en ces personnages. Donc c’est universel. |
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