Fiche de lecture sur l'Étranger d'Albert Camus
Fiche de lecture : Fiche de lecture sur l'Étranger d'Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar e.cass • 11 Décembre 2023 • Fiche de lecture • 1 348 Mots (6 Pages) • 173 Vues
L’étranger d’Albert Camus
Introduction
L’étranger est le premier roman d’Albert Camus, publié en 1942. Il a été écrit à partir de l’été 1939, jusqu’en mai 1940. Cette œuvre fait partie du cycle de l’absurde, avec l’essai Le mythe de Sisyphe, publié en 1942, et la pièce de théâtre Caligula en 1944.
Vie d’Albert Camus
Albert Camus est un romancier, écrivain et philosophe français né le 7 novembre 1913 à Mondovi, en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à l’âge de 47 ans suite à un accident de voiture avec l’éditeur Michel Gallimard qui lui a été grièvement blessé. Son père, Lucien Camus, était un ouvrier agricole qui est mort seulement 1 an après la naissance de son fils, en 1914, atteint par un éclat d’obus à la bataille de la Marne. Albert a grandi à Alger dans un quartier pauvre chez sa grand-mère, avec son frère Lucien et sa mère Catherine Sintès, sourde et analphabète[1]. Albert Camus illustre cette enfance miséreuse mais malgré tout heureuse dans un roman commencé à la fin de sa vie, intitulé Le Premier Homme. Son instituteur de CM2, Louis Germain, remarque l’intelligence de celui-ci et lui permet d’avoir une bourse d’étude pour le lycée. C’est là-bas qu’il comprend qu’il est issu d’un milieu défavorisé, et il en a honte. À l’âge de 17 ans, Albert a des symptômes inquiétants : il crache du sang. À l’hôpital, on lui diagnostique la tuberculose. Cette maladie a influencé son travail de réflexion et d’écriture car, effleuré par la mort, sans raison apparente, il se rend compte de la fragilité de la vie ; il développe un désir désespéré de vivre, sans toutefois trouver de sens à la vie elle-même. En juin 1934, il épouse Simone Hié dont il se sépare en 1936. Albert Camus adhère au Parti communiste[2] en 1935 sur le conseil de Jean Grenier (son ancien professeur de philosophie). Peu de temps après son déménagement, les Allemands envahissent Paris et Albert s’enfuie à Lyon où il y rencontre Francine Faure. Il l’épouse en 1940 et rentre en Algérie avec elle mais à cause de sa tuberculose, il a dû déménager dans les Alpes françaises sur avis médical. Durant la période de l’Occupation, Camus continue à travailler et rédige plusieurs livres qui furent un grand succès comme l’Étranger et La Peste en 1942. De plus, c’était un journaliste engagé dans la Résistance ; en effet, il rejoint en 1943 le mouvement « Combat » dirigé par Henri Frenay afin d’agir contre les forces d’oppression. Albert Camus est notamment connu pour ses idées humanistes (humanisme : théorie qui place la personne humaine au-dessus de toutes les autres valeurs) fondées sur la prise de conscience de l’absurdité de la condition humaine. L’absurde est un mouvement littéraire du XXe siècle qui se traduit par une idée ou un concept dont l’existence paraît injustifiée. En 1957, Camus reçoit le prix Nobel de littérature qu’il dédie à son ancien professeur.
Résumé détaillé
Meursault est le personnage principal et le narrateur du roman. La mort de sa mère lui a été annoncée dans un télégramme provenant de l’asile de Marengo, situé à l’ouest d’Alger. L’enterrement de celle-ci ne lui provoque aucune émotion, il ne pleure pas et ne ressent aucun sentiment de tristesse. Le lendemain, Meursault rencontre sa maîtresse, Marie Cardona, et paraît insensible quand elle lui propose de se marier. Un an plus tard, Raymond Sintès, son voisin, et Meursault se promènent sur la plage quand ils rencontrent deux arabes. Raymond se blesse d’un coup de couteau et pour se venger, Meursault lui demande son revolver pour tuer l’arabe. Après avoir été emmené en prison, celui-ci est interrogé par la police et par son avocat mais il reste néanmoins indifférent quand ceux-ci cherchent à comprendre la raison pour laquelle il a tué l’arabe sur la plage. Lors du procès, le procureur et le juge soulignent le fait que Meursault n’éprouve pas les sentiments comme les autres. Par ailleurs, Meursault avoue qu’il a tiré à cause du soleil, ce qui est absurde. Le procureur l’accuse donc d’avoir prémédité ce meurtre et Meursault est condamné à mort. À la veille de sa mort, un prêtre lui rend visite et Meursault se met en colère contre lui. Durant la nuit, celui-ci trouve la paix et il éprouve des sentiments de bonheur : il devient une personne normale.
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