Lecture analytique - La Peste - Albert Camus
Fiche : Lecture analytique - La Peste - Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lyndia • 22 Février 2017 • Fiche • 1 243 Mots (5 Pages) • 1 742 Vues
OBJET D'ETUDE : LE PERSONNAGE DE ROMAN
Œuvre intégrale - La Peste d'Albert Camus (1913 – 1960) ;
Passage : La mort du concierge (page 23).
« En quoi cette scène est-elle symbolique ?
En quoi cette scène est-elle tragique ? »
Introduction : Albert Camus, issue d'une famille modeste d'Algérie est né en 1913 et mort en 1960 suite a un accident de voiture. Les enfants issue de classe modeste n'ont pas les moyens de payer des cours au dessus du primaire, mais l'instituteur d'Albert Camus, Louis Germain, décide de lui donner gratuitement des cours afin qu'il puisse obtenir son diplôme. C'est pourquoi il obtiendra en 1957 le prix Nobel de la littérature, et qu'il deviendra l'un des plus grands intellectuels du 20éme. Déjà connu pour son œuvre « L'étranger », qu'il a publié en 1942, il publie en 1947 un roman qu'il avait envisagé de nommer « Les prisonniers » mais qu'il a finalement appelé « La peste ». Ce roman allégorique, qui raconte l'arrivé de la peste dans la ville d'Oran, est construit comme une tragédie en cinq actes, sous forme de chronique. Dans cet extrait dont le thème principale est l'agonie du concierge, le registre est à la fois tragique et pathétique. On peut alors se demande en quoi cette scène est-elle symbolique / tragique ?
LECTURE + PLAN
I. La dramatisation de la mort du malade.
a) Le réalisme dans la description de l'agonie.
Albert Camus accentue l'agonie en donnant les moindres détails et même les plus repoussants (couleurs, texture…). Cela permet au lecteur de mieux comprendre la douleur du malade. De plus il détail chaque symptômes :
- Pour ce qui est des ''vomissements'' (L-45) : Il détail la façon dont il vomi avec difficulté ; la couleur ''rosâtre'' (L-4) ; et dans quoi il vomi ''un bidon d'ordure'' (L-5) ainsi que la fréquence puisqu'il vomi en permanence. Cependant le concierge ne comprend pas ce qui lui arrive puisqu'il n'a rien commis cela montre que la douleur et la mort n'ont aucun sens.
- La fièvre est également très décrite puisqu'on a l'impression d'avoir la courbe de température représentant l'espoir et le désespoir du malade : ''39,5'' ; ''pas de fièvre'' ; ''38''… Cela accentue la cruauté du malade puisque la sensation d'espoir et de désespoir est très rapide puisqu'elle se produit entre le 29 et le 30 avril.
- Quand au ganglions, ils sont ''gonfler'' et ''grossissent'' (L-7), on connaît même la texture (''dure'')et la couleurs (''noirâtre'' L-8).
- Il essaie de tenir sa tête au plus loin de son corps mais il s'agit d'une tentative désespéré. De plus il ne peut même plus ouvrir ses yeux puisqu'ils sont ''plombés'' (L-46)
On remarque la présence d'une synecdoque (représenté une partie par un tout), au fur et a mesure de la description on ne distingue plus que les parties de son corps malade, c'est ainsi qu'il disparaît petit à petit et qu'il perd son intégrité. Il est dominé / torturé par la maladie ''écarté'' (L- 46), c'est alors la maladie qui donne le rythme à son corps. Il s'agit d'un extrait réaliste puisque selon Camus, la mort est un scandale durant lequel l'homme perd ses capacités physique. Ce qui montre que l'homme est fragile par rapport au destin. La thématique présente tout au long de l'extrait est la thématique du prisonnier c'est pourquoi il va en mourir. A Oran les malades se trouvait seul, ici c'est un contre-exemple puisque le concierge ne meurt pas seul. En effet Rieu et sa femme son présent jusqu'au dernier moment. Rieu ne son côté fait une action pragmatique (avec efficacité) puisqu'il fait passé
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