Fiche de lecture et personnages : La Peste, Albert Camus
Fiche de lecture : Fiche de lecture et personnages : La Peste, Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marie Fortuné • 25 Novembre 2017 • Fiche de lecture • 2 303 Mots (10 Pages) • 1 697 Vues
La peste, Albert Camus
Oran est victime de la peste. Les autorités de la ville décident de fermer ses portes pour éviter la propagation de l’épidémie. Dès lors, la population s’organise pour faire face au fléau, qui de jour en jour prend des proportions monstrueuses. Six personnages vont agir, chacun à leur manière, face à la peste. Le docteur Rieux et Tarrou vont s’investir pleinement dans l’organisation sanitaire de la ville. Rambert, un journaliste de passage à Oran, voudra d’abord quitter la ville par tous les moyens, puis pris de compassion rejoindra Rieux et Tarrou dans leur lutte. Grand, employé à la mairie, participera également à cet effort. Cottard quant à lui profitera de la détresse de la ville pour mettre sur pied un marché noir.
Après près de dix mois de quarantaine, la ville d’Oran ouvre à nouveau ses portes. Rieux apprend par télégramme la mort de son épouse, Rambert retrouve la sienne, et Cottard sera arrêté par la police.
Résumé détaillé :
À Oran, un jour d’avril 194., le docteur Rieux découvre le cadavre d’un rat sur son palier. Le concierge, M. Michel, pense que ce sont des « petits malins » qui s’amusent à déposer les cadavres.
À midi, Rieux accompagne sa femme à la gare pour la soigner dans une ville proche. Quelques jours plus tard, un journal annonce que plus de 6 000 rats ont étés ramassés en une journée. L’angoisse augmente, quelques personnes commencent à accuser la municipalité. Soudainement, le nombre de cadavres chute et la ville devient plus propre : les habitants se croient épargnés
M. Michel tombe malade, et son état se détériore rapidement. Mieux ne peut rien face à cette maladie fulgurante et mystérieuse.
Grand, un employé de mairie demande à Rieux de venir l’aider car il vient d’mécher Cottard, un inconnu, de se suicider.
Les morts se multiplie et Rieux consulte ses confrères, Castel confirme les dires : il s’agit de la peste. Après s’être confronté à l’administration, Rieux et certains médecins obtiennent des autorités une prise de conscience et une isolation Oran.
La ville s’isole peu à peu et cela et la peur changent les comportements « La peste fut votre affaire à tous ».
Les habitants éprouvent des difficultés à communiquer avec leurs proches. Fin juin, Rambert, un journaliste parisien séparé de son amante, demande en vain un certificat de Rieux pour regagner Paris. Cottard, qui avait pour des raisons qu’on ignore tenté de se suicider en avril, parait se réjouir du malheur des autres.
Les oranais se livrent aux plaisirs matériels pour tenter de supporter la situation. Grand se concentre sur l’écriture d’un livre dont il réécrit sans cesse la première phrase. Le père Paneloux fait de l’épidémie un châtiment divin et appelle les paroissiens à méditer sur cette punition adressée à des hommes privés de tout esprit de charité.
Tarrou, fils d’un procureur étranger, tient dans ses carnets sa chronique de l’épidémie. Il ne croit qu’en l’Homme, fait preuve d’un courage ordinaire et se met à disposition de Rieux pour organiser le service sanitaire. Rambert les rejoint.
Pendant l’été l’épidémie redouble, la tension monte. Il y a tellement de victimes qu’il faut très vite les jeter dans la fosse commune. La ville est obligée de punir les soulèvement et les pillages et les habitants semblent résignés. Il donnent l’impression d’avoir perdu leurs souvenirs et leurs espoirs. Ils n’ont plus d’illusions et se contentent d’attendre.
Cette partie se déroule de septembre à décembre, Rambert a eu l’opportunité de quitter la ville, mais il renonce à partir pour lutter jusqu’au bout avec Rieux et Tarrou. L’agonie du fils du juge Othon qu’il a suivi minute par minute ébranle Rieux et redoublent les certitudes du père Paneloux. Il se retranche dans la solitude de sa foi et meurt sans solliciter de médecin,serrant contre lui un crucifix. Tarrou et Rieux prennent un bain d’automne dans la mer. A Noël, Grand tombe malade et on le croit perdu, mais il guérit sous l’effet d’un nouveau sérum. es rats reviennent en ville, vivants.
En janvier le fléau régresse. Il fait de dernières victimes : Othon et Tarrou qui meurt chez Rieux et sa mère. Il confie ses carnets au docteur. Depuis la régression du mal, l’attitude de Cottard a changé, il est arrêté par la police après une crise de démence.
Un télégramme arrive chez Rieux : sa femme est morte.
Un matin de février, les portes de la ville s’ouvrent et les habitants libéré se réjouissent même s’ils n’oublient pas l’épreuve « qui les a confrontés à l'absurdité de leur existence et à la précarité de la condition humaine ».
On apprend l’identité du narrateur : Rieux a voulu relater les événements avec la plus grande objectivité possible. Il sait que le virus de la peste peut revenir un jour et appelle à la vigilance.
Les personnages :
Les personnages semblent avoir été choisis pour symboliser un certain nombre d'attitudes humaines face au malheur. Il y a une prédominance des intellectuels (Tarrou, Rambert, Paneloux) par rapport à ceux qui ne le sont pas (Grand, Cottard). On ne s'étonnera pas non plus que le rôle principal soit dévolu à un médecin, le docteur Rieux, parce qu'il est capable à la fois de penser le mal et de lutter effectivement contre lui.
Les personnages de La Peste sont peu nombreux. Et parmi eux les rares figures de femmes ne jouent presque aucun rôle : on ne les connaît (sauf la mère de Rieux) que par les sentiments qu'éprouvent pour elles les hommes dont elles sont aimées. Elles ne sont guère que des stimulants de la tendresse masculine.
Grand :
Vie quotidienne : Employé de mairie
Un raté dans sa carrière comme dans sa vie sentimentale
Il peine à s’exprimer (il apprend le latin pour approfondir le sens des mots) mais veut écrire un roman qui lui vaudrait un succès mais ne dépasse pas la première phrase
Caractère : Il a de bons sentiments et les manifeste
Pendant l’épidémie : C’est un des seuls à garder son équilibre de vie au cours de la peste : il conserve son humble métier, écrit, participe bénévolement à des équipes sanitaires en faisant des statistiques
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