Exhortation aux hommes, “Homme es-tu capable d’être juste ? [...] pour ne rien dire de plus.”
Commentaire de texte : Exhortation aux hommes, “Homme es-tu capable d’être juste ? [...] pour ne rien dire de plus.”. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mart1114872 • 17 Mars 2024 • Commentaire de texte • 7 528 Mots (31 Pages) • 183 Vues
-Texte 1 : Exhortation aux hommes, “Homme es-tu capable d’être juste ? [...] pour ne rien dire de plus.”
-Intro :
La révolution a libéré la femme de son statut de mineur (droit civil) mais ne lui a pas octroyé de droits politiques.
Olympe de Gouges dans la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (D.D.F.C.) en 1791 réclame notamment le droit de vote pour les femmes.
Avant d’entamer la liste des articles juridiques qui réaffirment l’égalité hommes-femmes, elle s’adresse aux hommes ainsi qu'à l’Assemblée nationale.
-Lecture :
Elle accuse sans détour l’homme responsable des maux subis par la femme et elle met les hommes face à leurs préjugés et leurs privilèges.
-Mouvement :
Paragraphe 1 – vilipende le pouvoir illégitime de l’homme
Paragraphe 2- invite l’homme à une démarche rationnelle d’observation de la nature
Paragraphe 3- l'attitude masculine est en contradiction avec les lumières
Projets :
Quelles sont les caractéristiques d’une argumentation pamphlétaire qui s’insurge contre la domination masculine ?
1)Reproche envers l’oppression masculine.
L.1- une apostrophe qui attire l’attention du sexe opposé de manières générale, ne se sent pas inférieure * avec le tutoiement (à la révolution, tout le monde se tutoie), remet en cause que l’homme puisse être équitable, c’est une provocation
L.2- Confrontation clivage entre les sexes. La liberté d’expression est promulguée dans la D.D.H.C. en 1789. Elles n’ont pas le droit de siéger à l’assemblé, pas le droit de vote, pas de droit de divorcer par consentement mutuel, ni le droit de disposer de ses biens *. La négation évoque l’absence de bâillonnement.
L.3 *- Antiphrase fait entendre que la voix de l’homme est mise en doute. Elle ironise les prétendus qualités intellectuelles ou physique de l’homme et détruit les préjugés. Elle explique que l’accouchement prouve la résistance physique de la femme.
L.4 à 5 *- parallélisme “dans” renforce les injonctions en regardant l’intégralité de l’environnement. Ce qui invite à une dimension spirituelle, l’être suprême est rationnel, il n’a pas la volonté des inégalités homme-femmes. C’est une création organisée. Olympe est déiste comme Voltaire, elle croit en une transcendance qui a ordonnancé l’univers (aucun rite, lieu, texte religieux) elle reconnaît l’existence d’un grand horloger.
L.6 à 7 *- subordonnée circonstancielles de condition, défie la possibilité pour l’homme de pouvoir remarquer dans la nature que la domination du masculin sur le féminin, l’injustice.
2) Elle repousse l’homme vers une méthode scientifique. C’est l’esprit des lumières qui développe la logique et l’expérimentation, toutes idées doit s’appuyer sur une vérification des faits.
L.8 à 10 *- série d’impératif qui évoque un ordre. L'analyse des êtres vivants (faune et la flore), réaction chimiques, transformation, citation de Lavoisier “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforment”. Elle emploi le logos afin de convaincre l'homme
L.10 à 11 *- Pronom personnel “je” traduit l’affirmation que la femme est puissante, supérieur qui a la solution, qui peut déciller les yeux des hommes, lui apporter des connaissances, relation didactique. Elle emploi l’éthos afin de construire une image positive d’elle-même.
L.13 à 14- Gradation ascendante qui traduit des thermes de plus en plus forts “confondus”, “harmonieux”, “chef d’œuvre immortel”. Pas de distinction entre le mâle et la femelle, entent (valeur, concorde civil, paix, humaniste), une dimension artistique, beauté, cycle éternel, infinie, continuité de la vie.
Mode de raisonnement (logos), une analogie implicite avec la société des hommes qui doit se calquer sur la nature, argument de la nature, esprit des lumières, esprit de l’antiquité, humaniste du 16è siècle.
Droit de la femme s’appuie sur le droit naturel qui existe avant d’être écrit.
3) Les hommes ne respectent pas l’esprit des lumières. C’est une dimension polémique (registre, la guerre, critique frontale, persuasion, provocation)
L.16-Accumulation “bizarre”, “aveugle”, “boursoufflé de sciences, évoque l’étrangeté de l’homme qui ne respecte pas l’ordre de la nature, qui reste avec ses idées obscurantistes, ses préjugés, son patriarcat ainsi que sa stupidité machiste.
L.17 à 19- Pluriel “toutes les facultés intellectuelles” qui affirme une multiplicité des qualités de réflexion chez la femme en antithèse avec “ignorance la plus crasse.
L. 19 *-Juxtaposition qui traduit la brisure du rythme, c’est une rupture avec le raisonnement chez les hommes, un mensonge sous-entendu, jouir de l’équité acquise, contre l’ancienne société d’ordre, contre les privilèges de la noblesse, et le système de la monarchie absolue, hypocrisie car ils ont mis les femmes de côté, la logique révolutionnaire aurait dû être poursuivie vers la reconnaissance des droits politique de la femme.
CONCLUSION
-S’empare de l’actualité
La Révolution sous l’égide des Lumières et de la raison doit être poursuivie par une femme
O de G, afin de mener à son terme le principe de l’égalité
Cherche à convaincre : méthode expérimentale fondée sur l’observation de la
Nature (logos et raison)
- Persuasion
-Valorisation de son image (ethos) et Inversion de la relation au savoir car c’est O de G qui
Enseigne aux hommes la non-domination du masculin sur le féminin dans la nature
-provoquer l’adversaire/ton péremptoire et sentencieux
La liberté d’écrire et de s’exprimer bouscule ceux qui visent à réduire la femme au silence
Remise en cause de l’aptitude de I ’homme à être juste, de son autoritarisme,
- Le ridiculiser (polémique et persuasion)
Insultes et accusation de bêtise, de cécité intellectuelle
Hypocrisie à revendiquer l’égalité pour ensuite se l’approprier en oubliant les femmes ; incohérence
Idées/faits
-déformer la vérité (, généralisation, et manichéisme de la polémique = tous les hommes, sans
Exception sont décrétés despotiques ou ignorants) (omission de I’ universalité de l’égalité car
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