Essai de Français sur les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos
Commentaire d'oeuvre : Essai de Français sur les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolaaaalolaaaa • 28 Janvier 2024 • Commentaire d'oeuvre • 1 006 Mots (5 Pages) • 134 Vues
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ESSAI FRANÇAIS 01/12
Support : film des Liaisons Dangereuses, Stephen Frears et livre de Choderlos de Laclos
- Une œuvre littéraire est destinée à être lue, toutefois, de nombreux lecteurs peinent à se saisir des œuvres pour différentes raisons. C’est pourquoi, le cinéma s’intéresse de plus en plus à certaines œuvres littéraires afin de les porter à la connaissance de tous. Face à cette pratique, un écrivain déclare : « C’est une profonde erreur que de porter à l’écran une œuvre ». Caractériser cette démarche de « profonde erreur », c’est souligner que chaque œuvre est unique et qu’elle est donc sacrée.
- Dans quelle mesure ces propos invitent-ils à s’intéresser au travail du cinéaste ?
- Pour répondre à cette problématique, nous allons tout d’abord montrer qu’une immersion dans l’œuvre est proposée par le film puis, nous montrerons que le film participe à ce que le lecteur se saisisse de l’œuvre et enfin, nous finirons par une conclusion qui répond aux propos de l’écrivain.
- Premièrement, le film nous propose une immersion visuelle dans l’univers des Liaisons Dangereuses. En effet, nous savons que l’ouvrage a été rédigé au XVIIIème siècle et que cette époque possède donc une certaine caractéristique telle que le style vestimentaire, la façon de s’exprimer ou encore le style d’architecture. C’est tout à fait ce qui est retranscrit à l’écran, le réalisateur de ce film a respecté la thématique du XVIIIème siècle grâce aux accessoires, vêtements, décors, musique et langage que nous pouvons voir et écouter tout au long de ce film comme lorsqu’on voit l’acteur qui joue le rôle du Vicomte de Valmont poser une perruque sur sa tête et y pulvérise de la poudre blanche. Ces perruques ont beaucoup été utilisées à cette époque, ce qui montre d’autant plus que le réalisateur réutilise dans son film des éléments du XVIIIème pour que les spectateurs s’immergent dans l’intrigue et ressentent les émotions des personnages.
- De plus, nous pouvons voir que dans le fim, les acteurs jouent parfaitement les rôles jusqu’au traits de caractères. C’est le cas notamment de Glenn Close qui incarne le rôle de la Marquise de Merteuil, nous pouvons voir tout au long de ce film que la fourberie et la manipulation dont fait preuve la Marquise de Merteuil dans le livre est retranscrit de la même façon à l’écran. Par exemple lorsqu’elle se joue du Vicomte de Valmont à plusieurs reprises en utilisant ses vices.
- Deuxièmement, le film participe à ce que le lecteur se saisisse de l’œuvre. En effet, après avoir vu le film, certains peuvent être curieux de lire le livre pour approfondir leur compréhension de l’histoire et de chacun des personnages de cette œuvre. Le film est donc en quelques sortes considéré comme une porte d’entrée vers l’œuvre littéraire. Par exemple, nous savons que ce roman est une succession d’échanges de lettres entre les personnages. Dans le film, nous avons plusieurs scènes qui nous rappellent le livre notamment lorsque le Vicomte fait parvenir les lettres du chevalier Danceny à Cécile de Volanges en lui demandant la clé de sa chambre pour ensuite pouvoir en faire un double pour qu’il puisse quotidiennement lui donner les lettres du chevalier ou encore lorsque la mère de Cécile découvre toutes ses lettres dans le tiroir de son secrétaire. Ces nombreuses scènes peuvent inciter les spectateurs à vouloir en savoir d’avantages sur tous ces échanges épistolaires et donc se plonger dans la lecture de l’ouvrage.
- Néanmoins, les spectateurs adeptes des Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos peuvent être déçus et s’interroger sur certains passages manquants ou modifiés dans le film de Stephen Frears. Effectivement, certains passages du livre n’apparaissent pas ou sont remaniés. C’est le cas pour la mort du Vicomte de Valmont qui dans le film se laisse mourir en lâchant son épée lors de son affront contre le chevalier Danceny, nous avons constaté que cette mort n’est pas la même que celle de l’ouvrage, elle a donc été modifiée. L’attention se porte également sur Cécile de Volanges qui à la fin du livre retourne au Couvent mais dans le film on ne la voit plus, elle a subitement disparu du film. Cependant, cela ne fait pas de l’adaptation une erreur car il est important de mettre en avant qu’il est pour un réalisateur difficile d’adapter une œuvre littéraire en un film pour différentes raisons.
- En guise de conclusion, porter à l’écran une œuvre littéraire n’est pas une profonde erreur car cela peut être un moyen de remettre à jour les œuvres oubliées, donner vie aux personnages décrits dans l’œuvre. Cela permet également de le partager à un public plus large, de susciter l’intérêt pour la littérature et d’encourager les spectateurs à découvrir l’œuvre originale.
- DIGBEU-KIPRE
- Marie-Prisca 2nde5
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