Commentaire de texte sur un extrait de Salina

Commentaire de texte, extrait de Salina.

La lecture de Salina de Laurent Gaudé publié en 2018 nous permet de voir un monde de souffrance et d'exil d'une mere africaine.Salina, qui se voit arrachée à ses deux enfants. L'œuvre offre une exploration de thèmes tels que la perte, la douleur, et la lutte pour sa survie et la solitude. À travers l'histoire de Salina, l'auteur nous invite à réfléchir sur la résilience humaine et sur la façon dont les épreuves façonne notre identité et notre personnalité.Dans cette extrait Salina est sauvée par la puissance de l’amour maternel transmis par Alika, lui donnant la force de pardonner.

Dans un premier temps, on nous annonce que Salina aurait dû « disparaître dans le désert » (l.284-285) seul, mourant d’épuisement. Elle est presque annoncée comme déjà morte sans ressources et prête à « devenir un petit tas d’eau blanchie par le soleil qui aurait servi aux hyènes de point de repère dans l’immensité de leur chasse » (l. 286-288).

Cependant, on interrompt cette funeste prédiction par l’arrivée presque miraculeuse d’un cavalier,"Mais un cavalier la suit"(l.288-289), d’abord inconnu.Se presentant finalement comme Alika, apparaissant compréhensive et bienveillante envers Salina qui a été exilé des Djimba d’où vient Alika. Elle arrive au moment où Salina n’a plus aucun espoir ni raison de vivre pour directement lui donner à boire de l’eau symbole de vie donc arrivant pour lui rendre la vie et l’arracher à la mort de justesse. Avec ce geste, elle a sauvé Salina d’une mort physique de soif ou d’épuisement.

Pourtant, Salina aurait très bien pu continuer son chemin sans but perdu au milieu de nulle part et mourir quelques jours plus tard mais grâce à l'enfant que lui a donné Alika, elle se trouve comme obligée de survivre pour l'enfant et le symbole qu'il représente. Poussant Salina à s' occuper au mieux de l'enfant, ravivant son instinct maternel. De plus, la discussion entre les deux anciennes ennemies a calmé les émotions négatives de Salina lui faisant oublier sa colère et sa haine pour les Djimba."Je voulais mourir mais tout a changé."(l.335)

Le fait qu'Alika lui donne son enfant est un sacrifice très important de sa part. En effet, abandonner sa progéniture est un acte extrêmement difficile pour une mère aimant son enfant "C’est mon dernier né, Salina, le fils d’une mère aimante"'(l.325), peut en serait capable "Ce que j'ai à faire, Salina, aucune femme, avant moi, ne l'a fait." (l.303-304). Alika est atterré et fait don de son fils à contre cœur, demandant a Salina de le prendre car elle ne pourra pas en toute conscience lui donner "Prend le, Salina, prends car je sens, au dernier moment, que je n'ai pas tout à fait la force de l'arracher à mes propres bras"(l.333-335).Elle se retrouve déchirée entre son amour maternel et sa volonté de réconciliation, Alika se retrouve à devoir se séparer d'une partie d'elle même, à peine né elle doit déjà couper le cordon affectif avec son enfant se séparant comme de soi."Ce jour restera pour moi celui de ma grande déchirure.Mais je le dois, je le sens..."(l.305-306).Peu après

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