Comment la conciliation du comique et de la critique dans Le Malade Imaginaire divertit-elle ?

Intro dissertation sur le Malade Imaginaire :

« L'affaire du théâtre a toujours été de divertir les hommes, il n'y a aucune contradiction entre divertir et instruire » explique Bertolt Brecht. Ainsi, Alain Viala écrit, Dans le théâtre en France des origines à nos jours, que Le Malade Imaginaire « accomplit une conciliation de la folie et de la réalité. La fonction du théâtre (est) alors de rire du monde tel qu’il est ; ce qui revient à l’accepter tout en la jugeant : le divertissement devient l’enjeu majeur plus que la réformation ». La « folie » signifie ce qui dépasse la raison, ce qui n’est pas dans les normes de la société, tandis que la « réalité » désigne la société du XVIIème siècle et ses travers tel que l’autorité paternel, la médecine, la société d’ordre et la censure. Le divertissement souligne ce qui fait rire, amuse et permet de s’évader. Dans Le Malade Imaginaire, le divertissement prend la forme d’une comédie-ballet fastueuse et d’une critique virulente de la société du XVIIème siècle. Molière a la volonté de se moquer, de divertir à travers le rire « aux dépends » mais aussi de rassembler après des années de guerre. Il tourne en ridicule la société mais ne souhaite pas la réformer, il accepte ses travers et les utilisent pour divertir.

Comment la conciliation du comique et de la critique dans Le Malade Imaginaire divertit-elle ?

Il convient d’examiner le comique et le rire qui sont mis à l’honneur dans Le Malade Imaginaire, puis, de nous intéresser à la critique virulente de la société du XVIIème siècle qui a vocation de divertir. Enfin, il convient de mettre en lumière le divertissement à travers le spectacle total du genre de la comédie-ballet.

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