Zone, Appolinaire
Commentaire de texte : Zone, Appolinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emmatgh • 7 Mai 2023 • Commentaire de texte • 826 Mots (4 Pages) • 214 Vues
EL1 POESIE Zone, Appolinaire
Introduction : Poème liminaire du recueil Alcools (1913) alors que écrit en dernier , son titre « zone » vient du grec qui signifie la ceinture , remplace La Chanson du Mal-aimé en tête d’Alcools.
Zone évoque la déambulation du poète dans Paris => sans doute inspiré par Les Pâques à New-York de Blaise Cendras ( ami et contemporain) mais s’en démarque car il fait entrer le lecteur dans un univers poétique inédit. De + titre qui évoque modernisation/industrialisation et vers et composition totalement libres
Problématique : Nous nous demanderons en quoi on peut affirmer que le poème Zone est moderne .
Plan : I - Paradoxe entre l’ancien et le nouveau
II- Vision moderne que A à de la poésie
III- Manière dont il décrit Paris
1er mouvement | Paradoxe entre ancien et nouveau | |
Citations | Procédés | Interprétation |
« A la fin tu es las de ce monde ancien » | vers est une sorte de plainte du monde ancien avec adj « las » apporte tonalité mélancolique , alors qu’il est lui-même traditionnel par sa forme => il s’agit d’un Alexandrin . Choix paradoxal avec le sesn du vers. | |
« Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin » | Métaphore | Ici tour eiffel = une bergère et les ponts= moutons => métaphore pastorale/bucolique d’inspi greco-romaine . Cela met en avant un paradoxe entre ancienne campagne/ville moderne comme Paris |
« Tu en as » | Situation d’énonciation | Registre qui semble jusque la lyrique (poème centré sur l’auteur/ses sentiments) . Emploi de « Tu »marque la rupture avec lyrisme. « Tu » se confond avec je habituel car le « Tu » désigne bien le poète qui s’adresse à lui-même. (caractere oral évolu vers monologue inter)
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« toute neuve la religion » | Adjectif | « toute neuve » pour le poète car n’a pas changé/immortelle mais surprenant pour le lecteur : pour nous la religion est ancienne et pas assimilable avec qql chose de nouveau + célébration de l’antiquité dont le poète se détourne |
« la religion/est restée simple » « comme les hangars de Port aviation » | Opposition Comparaison | Echo sonore seule/simple
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2éme mouvement | Vision moderne de la poésie | |
« prospectus », « affiches » , « titre », « journaux » « aventures policières » | Champ lexical de la presse | Champ lex unit ces 4vers et associe la poésie classique en vers aux affiches ( brèves et ont un semblant de vers) alors que la poésie en prose est associé aux journaux. => poésie semble se moderniser |
« les prospectus les catalogues les affiches | accumulation | Fascination et curiosité de l’auteur face a ce monde moderne |
« milles titres divers » | hyperbole | Poète surpris par cette abondance de nouveauté |
Vers 11 à 14 | Lexique banal presque vulgaire | Emploi de lexique simpliste change du lexique habituel de Apo => monde se modernise peu à peu, touche tout le monde, même l’auteur qui y prend gout |
3éme mouvement | Description de Paris | |
« J’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom » | L’auteur évoque une seule et unique rue vue à un moment précis => Paris moderne pas une ville reconnue pour sa beauté car rencontre d’un bel endroit semble inhabituel | |
« les directeurs les ouvriers et belles sténodactylographes » | Métiers semblent être de + en + présent a cette époque => Paris villes industrielle | |
« clairon » Personnifications : « une cloche rageuse y aboie » « la sirène y gémit » « des perroquets criaillent » | Champ lexical du bruit | Paris semble ville dynamique/animé mais surtout bruyante. |
« …rageuse.. inscriptions…murailles… Criaillent » | Allitération en r | Effet de brouhaha désagréable et renforce idée de villes bruyante |
Vers 15 à 24 | Structure | Ensemble de vers qui créer une unité car il forme une grande accumulation.
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