Appolinaire-Zone
Commentaire de texte : Appolinaire-Zone. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lmap • 11 Mars 2021 • Commentaire de texte • 993 Mots (4 Pages) • 440 Vues
Apollinaire est un poète connu pour ces écrits du début du XXème siècle. Héritier du symbolisme, il est considéré par beaucoup de poètes comme un précurseur du mouvement surréaliste. Mais il n’appartient à aucun mouvement littéraire.
Ami de Pablo Picasso, il suit l’évolution du mouvement cubiste et publie en 1913 le recueil Alcools, après 15 ans de gestation. Dans ce recueil, constitué de 71 poèmes, Apollinaire, exprime la modernité de son temps et son désir de révolutionner l’écriture poétique mais des thèmes classiques comme l’amour de ses conquêtes perdues, la vie du poète et le thème traditionnel de l’automne sont aussi présents.
Zone est le poème d’ouverture du recueil. Paradoxalement il a été écrit en dernier mais Apollinaire décida au dernier moment de le présenter en début du recueil et aussi de supprimer toute ponctuation du poème et donc du recueil. Cela donne alors au poème un air très moderne par sa forme mais aussi par son contenu. En effet, Zone évoque le “nouveau monde” y compris dans le registre poétique.
Nous allons étudier les 24 premiers vers. Nous verrons dans un premier temps en quoi Apollinaire confronte le passé au présent.
Puis, dans un second temps, nous montrerons la prise en compte par Apollinaire du monde urbain moderne.
La confrontation du passé au présent.
Tout d’abord, nous pouvons constater que les trois premières strophes qui ouvrent Zone sont des monostiches (strophe d’un vers) et nous fait remarquer l’ennuie d’Apollinaire face au monde ancien. “A la fin tu es las de ce monde ancien” vers 1. Paradoxalement aux valeurs qu’Apollinaire cherche à introduire à la poésie il écrit le premier vers en alexandrin, forme classique de la poésie.
Nous pouvons y remarquer une diérèse sur le mot “an-c-ien” ceci nous donne l’impression d’une rupture entre le monde passé et le monde présent.
Le 2eme vers est constitué d’une allitération avec le son B/P.
Apollinaire inscrit la modernité poétique par un vers de 16 syllabes.
Or, là encore Apollinaire utilise un attribut traditionnel le « ô » lyrique autrefois plutôt utilisé dans la poésie classique.
Le vers 3 lui, insiste à nouveau sur cette envie de modernité comme au vers 1, Apollinaire exprime sa lassitude « Tu en as assez de l’antiquité grecque et romaine » à l’égard du monde antique.
Au vers 6 la religion est mise en évidence « La religion seule est restée toute neuve la religion / est restée simple », le vers dispose d’un enjambement qui permet d’appuyer sur le mot ”religion” en début et fin de vers. La religion qui existe depuis des siècles est comparée à quelque chose de très moderne que sont “les hangars de port-Avitations”.
Au vers 8 Apollinaire semble inscrire la religion dans l’ère moderne.
« L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X » mais il fait aussi un rejet de la religion au vers 8-9 « la honte te retient / D’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin »
Un monde urbain moderne
Le
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