Rabelais, Gargantua, chapitre 6
Fiche de lecture : Rabelais, Gargantua, chapitre 6. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dudu_lulu83 • 26 Mars 2024 • Fiche de lecture • 818 Mots (4 Pages) • 146 Vues
Gargantua chap 6 :
( Introduction )
Gargantua, publié en 1534 (soit au 16eme siècle) par François Rabelais et le 2ème livre d’une œuvre romanesque comptant 5 livres durant le courant humaniste. Celui raconte l’épopée d’un géant prénommé Gargantua de sa naissance en passant par son éducation jusqu’à la fin d’une guerre. Rabelais va sous l’anagramme de Alcofribas Nasier publier son œuvre sous peur de censure. Se mettant en scène sous forme ludique il va débuter l’œuvre par un prologue puis va la continuer sous 58 chapitres. Ici nous allons nous intéresser au début du Chapitre VI qui raconte la naissance extraordinaire de Gargantua.
( Lecture )
( Problèmatique )
Après avoir lu ce texte nous allons nous demander comment Rabelais va-t-il introduire et faire respecter le fantastique de son œuvre de part ce passage ?
( Annonce du plan )
Dans un premier temps nous allons voir que le passage est découpé en trois parties :
des lignes 1 à 6 qui explique la naissance de Gargantua,
des lignes 7 à 14 qui portent sur la justification de l’auteur sur cette naissance et sa tentative de convaincre le lecteur
puis pour finir des lignes 15 à 20 qui ici amènent des exemples pour souligner et appuyer la normalité de la naissance
ici nous allons surtout nous attarder sur le deuxième et troisième mouvement
(développement )
Dans le premier mouvement est décrit simplement le récit de la naissance de Gargantua, naissance donc fantastique de part la façon dont elle a été décrite par l’auteur. En effet Gargantua naquit rapidment de l’oreille gauche de sa mère venant alors bouleverser les lois basiques de la vie. De plus Gargantua se démarque a la naissance déjà de part son vocabulaire et sa personnalité est déjà bien dessinée : « à boire, à boire, à boire »
Dans le second mouvement Rabelais va essayer de justifier cette naissance très étrange, dans un premier temps le récit s’interrompt pour céder la place à un commentaire du narrateur qui s’adresse à ses lecteurs: il exprime la crainte de ne pas être cru et disserte sur la crédibilité du récit qu’il vient de produire. Le pronom « je » apparaît alors de sorte à ce que l’auteur puisse se désigner lui même dans le commentaire qui vient couper le récit. Rabelais entretient une relation privilégiée avec son lecteur mais il semble railler ici le portrait qu’il a lui-même tracé du bon lecteur. Le “bon” lecteur serait “un homme de bien” et un “homme de bon sens, mais ces compliments sont aussitôt contredits par la phrase “un homme de bon sens croit toujours ce qu’on lui dit et qu’il trouve par écrit.”Il insinuerais alors que ses lecteurs sont très crédules. Rabelais se contredit en venant amener le fait qu’il ne s’en soucie gère de l’avis des lecteurs puis en faisant l’apologie de la crédulité.
Dans un second temps il va alors essayer de convaincre le lecteur de cette naissance en parlant de la religion. Il ne prouve rien de la crédulité religieuse de cette naissance mais il avance que rien n’est contre l’authenticité du récit : « Pour ma part, je ne trouve rien … qui s’y oppose. »
Il affirme un respect total pour ce qui est écrit dans la Bible et semble refuser toute contestation, Ainsi il affirme être un très bon chrétien en insistant sur la toute puissance de dieu en expliquant que si dieu l’aurait voulu dieu l’aurait fait, On peut parler de raisonnement par l’absurde : il s’appuie sur Dieu pour verser dans l’absurde avec de nombreuses phrases hypothétiques : « si le vouloir de Dieu … » ; « s’il voulait… ».
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