Lecture linéaire 3 : Les Fausses Confidences, Marivaux
Commentaire de texte : Lecture linéaire 3 : Les Fausses Confidences, Marivaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sasadu92 • 26 Novembre 2023 • Commentaire de texte • 1 006 Mots (5 Pages) • 157 Vues
Les Fausses Confidences est une comédie en 3 actes, écrite par Marivaux et joué pour la première fois en 1737. Dans cette pièce, le dramaturge nous raconte l’histoire de Dorante, un homme ruiné, fou amoureux de la riche veuve Araminte. A l’aide de son ami Dubois, Dorante va alors tenter de conquérir Araminte, en usant de toutes sortes de stratagèmes pour faire tomber Araminte dans le piège de l’amour. Dans l’extrait de la scène 9, de l’acte II, Marton explique à Mme. Argante, Araminte et le comte que dans la boîte il s’agit d’une portrait d’elle et que c’est Dorante qui la fait peindre. Mais lorsqu’ils ouvrent la boîte et découvrent que c’est le portrait d’Araminte, Marton est alors désemparée et explique que pourtant Dorante lui avait avoué son amour pour elle.
J’ai divisé cette extrait en 3 mouvements, le premier de la ligne 1 à 10 que j’ai nommé « la déclaration de Marton, le second de la ligne 11 à 19 que j’ai nommé « la jalousie d’Araminte » et le dernier de la ligne 20 à 33 que j’ai nommé « la confusion et la déception de Marton ». Le projet de lecture que j’ai choisi est « Comment la déception de Marton est-elle montré dans ce passage ? »
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Pour commencer, dans le premier mouvement, Marton déclare qu’elle est sûre que le portrait lui appartient. En effet, l’exclamation suivie de l’affirmation « c’est mon portrait » à la ligne 1 montre la certitude et la confiance de Marton, cela prouve qu’elle n’a aucun doute sur l’identité du portrait. Par ailleurs, la formulation familière « voilà bien de bruit » montre qu’elle est insolente et qu’elle a de l’arrogance envers Mme. Argante.
L’interrogation du comte à la ligne 2, suivie de la comparaison de Mme. Argante à la ligne 4, prouve que le comte et Mme. Argante doute de ce que dit Marton car la comparaison de Mme. Argante prouve qu’elle rejoint le comte, elle se place derrière lui pour se protéger. Une nouvelle fois, Marton prouve son arrogance avec la prétérition « sans vanité » de la ligne 6. D’autant plus qu’à la ligne 8, la conjonction de coordination « Et » d’Araminte, complète les questions du comte et Mme. Argante, de plus la répétition de « qui » affirme qu’Araminte prend de haut Marton, elle essaye de la remettre à sa place. Enfin l’énumération de la ligne 9 met en avant les qualités de Dorante, elle laisse planer le suspense sur l’identité du peintre du portrait, enfin les pronoms « m’« et « me » met en valeur Marton. Ainsi dans ce premier mouvement, on remarque qu’elle est certaine et qu’elle ne doute pas du tout.
Ensuite, dans le second mouvement, Araminte exprime de la jalousie face à Marton. En effet à la ligne 11, on constate que la périphrase « Mon intendant » autrement dit Dorante montre qu’Araminte est très étonné et jalouse, elle essaye en même temps de se rassurer. Par ailleurs le pronom tonique « lui » de la ligne 12 insiste et met en valeur Dorante, de plus dans cette réplique on voit que Marton est sûre d’elle et qu’elle s’exprime toujours avec une part d’arrogance. D’autant plus qu’à la ligne 14, l’interjection « Eh » prouve qu’Araminte commence à paniquer, elle essaye de se rassurer et elle accuse Marton de la trahir avec la phrase « Vous nous trompez », elle commence à être jalouse de Marton. Avec l’ordre « Donnez donc » de la ligne 17, on voit qu’Araminte est dans la rapidité et qu’elle cherche à se rassurer, de plus la didascalie « vivement » indique l’énervement d’Araminte car elle souhaite que Marton arrête d’être arrogante. Enfin à la ligne 18, le « c’est...que » et le pronom mettent en évidence la certitude et l’assurance de Marton. Finalement, on remarque d’Araminte exprime une part de jalousie à l’égard de Marton.
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