Lecture cursive - BAC : Les grennouilles, Aristophane

30 sec : « Les grenouilles » : comédie écrite en vers en 405 avt J-C par Aristophane. Voyage de Dionysos (déguisé en Héraclès) et Xanthias son esclave ramener Euripide, tout juste mort des enfers car plus de bons poètes à Athènes. Là-bas, joute verbale entre Euripide et Eschyle, finalement choisi. Deux parties : Chemin et débat littéraire.

2 min : Ecriture accessible et lecture rapide. Nécessaire d’être renseigné et d’avoir un bagage pour comprendre. Recommande (culture), pas de coup de cœur : partisan du théatre vu mais pas de représentation, présence du cœur dérangeante, inutile.

Réflexion tout de même intéressante. Sortie en pleine défaite de la guerre du Péloponnèse. Visible avec la confusion entre Xanthias et Dionysos aux portes des enfers : situation d’Athènes : plus de distinctions sociales entre citoyens et métèques.

Débat entre Eschyle et Euripide : réflexion littéraire et sociétale profonde : centre de la pensée de l’auteur. Vision traditionnelle d’Eschyle : langage est une substance spirituelle. Euripide : Ce qui est concret (décrit les passions des femmes, choque Eschyle). L’ordre face au désordre. Eschyle finalement choisis pour Athènes : doit réorganiser la vie littéraire (question politique sous-jacente). Société décadente : défaite, pièce d’argent délaissée pour des pièces barbares en bronze : retour traditionnel nécessaire.

30 sec : Spectacle et comédie : Différents comiques avec le travestissement maitre-valet, répétition à chaque réplique (« à perdu sa peine »), cris de Dionysos face aux grenouilles qui rappellent bataille de coussins d’Argan et Toinette, Dieu peureux, pèse leur vers (insensé). Influence de la comédie ancienne sur la nôtre.

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