"nous sommes tous des féministes" lecture cursive pour le bac
Analyse sectorielle : "nous sommes tous des féministes" lecture cursive pour le bac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leaerenaud • 13 Octobre 2023 • Analyse sectorielle • 1 308 Mots (6 Pages) • 481 Vues
« Nous sommes tous des féministes »[pic 1]
Chimamanda Ngozi Adichie
- Présentez cette lecture en effectuant quelques recherches (qui est l’auteure, le contexte d’écriture…)
Chimamanda Ngozi Adichie est née le 15 septembre 1977.C’est une écrivaine nigériane, originaire d'Abba dans l'État d'Anambra, au sud-est du Nigeria.
À 19 ans, elle quitte le Nigeria pour les États-Unis, d'abord en Pennsylvanie puis dans le Connecticut. Elle étudie là-bas la communication et les sciences politiques et obtient son diplôme universitaire avec une mention honorifique. Sa carrière en littérature prend son envol avec la publication, en 2003, de L'Hibiscus pourpre, proclamé meilleur premier livre du prix littéraire Commonwealth Writers' Prize. Dans ses œuvres, elle tient des propos engagés concernant des thèmes tels que le féminisme, le sexisme ou le racisme. Pour ses écrits, elle s’appuie notamment sur la condition des femmes en Afrique, mais aussi sur des sur anecdotes, des témoignages de son entourage ou d’elle-même. Son essai « Nous sommes tous des féministes » est issu d’un discours présenté en décembre 2012 par Chimamanda Ngozi Adichie dans le cadre d’un colloque annuel consacré au développement de l’Afrique. Ce discours a depuis marqué les consciences et la culture populaire et s’inscrit donc dans la continuité de ses engagements.[pic 2]
Faits étonnants, elle intervient dans l'album de Beyoncé en 2013 sur le titre Flawless, dans lequel se trouve une partie de son discours. Mais aussi durant défilé Dior, où de nombreux mannequins portaient un simple tee-shirt blanc floqué d'un message, celui de Chimamanda Ngozi Adichie: « We should all be feminists », faisant référence à son essai.
Sources : Chimamanda Ngozi Adichie — Wikipédia (wikipedia.org), Qui est Chimamanda Ngozi Adichie, icône féministe? (lexpress.fr)
- Quels sont les clichés par l’auteure sur le « féminisme » ?
Chimamanda Ngozi Adichie reporte dans son essai, différents reproches et clichés dont elle a fait face dans sa carrière. Elle débute en nous expliquant que généralement, être féministe est très mal vu au sein de la société. Beaucoup de personnes ont des aprioris et méprisent ce terme. Les africains placent cela sous l’influence occidentale. La plupart des gens définissent les féministes en tant que personnes qui détestent les hommes, les soutiens gorges et la culture Africaine. Elles ne se maquillent pas non plus, ne s’épilent pas, sont toujours en colère, pensent que le sexe féminin est supérieur et n’ont aucun sens de l’humour. Un journaliste lors d’une rencontre avec l’auteure a même ajouté que les féministes étaient malheureuses car elles ne trouvaient pas de mari. Cette hypothèse est assez ironique car elle est tirée de suppositions absurde. Cela voudrait-il dire que les femmes mariées sont forcément heureuses et qu’elles ne trouvent donc pas la nécessité d’être féministe ?
- Quelles anecdotes de l’enfance de l’auteure vous ont le plus marqué ? Racontez les.
L’auteure nous partage dans son essai de nombreux récits anecdotiques, témoignant de la partialité dans la société.
Chimamanda Ngozi Adichie fait un saut dans le temps et nous raconte l’une de ces anecdotes marquantes. Lorsqu’elle se trouvait à l’école primaire, sa maitresse avait annoncé qu’elle donnerai un devoir et que l’élève ayant eu la meilleure note deviendrai chef de classe. Ce rôle consistait principalement à noter le nom des élèves perturbateurs ; mais le chef se voyait en plus remettre une baguette qui était signe de puissance et de contrôle, étant donné qu’elle pouvait être utilisé dans une fin sanctionnaire. Chimamanda était une élève brillante, elle obtint donc la meilleure note. Néanmoins, la professeure choisit un garçon à la place, étant convaincue que « cela coulait de source » que le chef soit un homme, et qu’il n’était pas nécessaire de mentionner cette particularité.
Plus tard, l’auteure témoigne de nouveau de cette différence : elle rentrait dans un restaurant nigérien accompagnée d’un homme. Le serveur plutôt poli, salua l’homme, mais contre toute attente, ignora complètement cette dernière. L’action se justifiait par la vision de supériorité que les Africains ont du sexe masculin. En Afrique, l’homme est le seul symbole d’importance et sa femme ne dépend que de lui.
Les problèmes de couple peuvent aussi étre causés par « la peur » des hommes. L ’écrivaine nous parle par exemple de l’une de ses aventures qui avait échouée. L’homme dont il était question jugeaient les écrits de Chimamanda Ngozi Adichie trop violents, et cela lui déplaisait fortement.
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