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Le discours de la servitude volontaire, La Boétie

Commentaire de texte : Le discours de la servitude volontaire, La Boétie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2024  •  Commentaire de texte  •  997 Mots (4 Pages)  •  112 Vues

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Le discours de la servitude volontaire à d’abord était publié en latin par fragment en 1574, puis intégralement en français en 1576. Il a était écrit par Étienne de la Boétie vers ses 16 ou 18 ans.

A travers son discours, l’auteur souhaite envoyer des recommandations au nouveau prince, Henry II, pour qu’il gouverne dans une conception nouvelle de la monarchie. Ce texte est contre la tyrannie, et il pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population. Étienne de la Boétie recherche une explication à l’étonnant et tragique succès que connaissent les tyrannies de son époque. Il s’interroge aussi sur les rapports de la légitimité de l’autorité sur la population et l’acception de la soumission.

Ce texte est constitué de 3 parties différentes. Dans la 1ère partie, Étienne de la Boétie fait une apostrophe au peuple, il essaye de le réveiller et de le faire réagir. Il utilise le registre polémique pour choquer. Dans la 2ème partie, il raisonne le peuple en disant que le « mal » de la société existe car ils le laissent exister. Il tire sa puissance de ce peuple soumis. Et dans la dernière partie, La Boétie déclare que le peuple sème et récolte leur malheur, il dis qu’il suffirait de ne plus être soumis et renoncer à ça pour se libérer.

1- L’apostrophe brutal au peuple

Cette partie débute sur une critique « Pauvres et misérables, peuples insensés, nations opiniâtre »

ligne 1. Il veut montrer que le peuple est en partie responsable de ce qui lui arrive, en particulier avec les termes ‘pauvres’, ‘misérables’ et ‘insensés’ qui sont assez forts.

Il veut les faire réagir. Il les considère comme passif de leur malheur « vous vous laissez emporter » ligne 2. Ainsi qu’avec l’action passive qu’il décrit dans la phrase 3 et 4 « Voler vos maisons et les dépouiller des meubles anciens et paternels. ».

Il exagère en disant que rien est à eux, même leur propre maison, ni leur famille. L’auteur utilise le champ lexical du vol et de la dépossession. Ainsi que les pronoms « votre », « vos », « vous ». L’auteur fait une gradation pour accentuer la gravité de la situation « tout ce dégât, ce malheur, cette ruine » ligne 6. Il dis que ce malheur ne vient pas d’eux, mais bien de l’ennemi.

2- Le raisonnement du peuple

Dans cette partie, La Boétie incrimine le peuple et dis que le méchant est soutenue par eux. Il est ironique en disant que le peuple va à la guerre courageusement, et qu’il le soutiennent tellement qu’ils n’y trouvent pas de problème. « Celui qui vous maitrise tant n’a que deux yeux, deux mains, n’a qu’un corps » ligne 9 -10. Leur ennemi, qui leur fait peur, n’est qu’un humain ordinaire, comme eux. Il utilise le pronom possessif « nos », il montre qu’il fait partie du peuple et de la ville lui aussi.

Il incrimine le peuple et le met au rang de responsable aussi « l’avantage que vous lui faites pour vous détruire. » il se demande pourquoi le peuple est autant investi dans leur propre destruction.

Il se pose une série de question rhétorique de la ligne 12 à la ligne 17. Il oppose le méchant « il » au peuple

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